Alors qu’il a effectué ses débuts sous le maillot de Toulon la semaine passée à Mont-de-Marsan, Frédéric Michalak évoluera pour la première fois à Mayol samedi contre l’Union Bordeaux-Bègles. Un moment forcément très attendu…

Son retour en Top 14 était un événement. Un an et demi après avoir quitté Toulouse pour l’Afrique du Sud et les Sharks, Frédéric Michalak a de nouveau foulé une pelouse française. C’était samedi, à Mont-de-Marsan, avec Toulon. « Cela s’est bien passé et surtout on a gagné, avec le point de bonus (29-15), s’est réjoui l’intéressé. Le match n’est pas forcément très, très bon dans son ensemble mais on va rectifier ça. On est en haut du classement, donc c’est bien, c’est bon pour la confiance. » Il est vrai que l’international français a débarqué dans une équipe invaincue en trois journées et qui squatte la première place du championnat. Même si, selon lui, le RCT peut encore progresser : « On perd beaucoup de ballons encore, on a du déchet dans notre jeu offensif, on n’est pas assez attentif sur les annonces aussi… C’est le début de saison et on a conscience qu’on peut faire mieux. On a déjà fait mieux individuellement donc je suis sûr que collectivement, on peut faire mieux. »

En neuf ou en dix ?  » Je ne vais toujours pas répondre « 

Samedi, face à l’Union Bordeaux-Bègles, Michalak va vivre une autre première… « Hé oui, j’ai joué contre Toulon à Marseille mais jamais à Mayol. J’ai hâte de voir ça. Cela va être une découverte et ça me plaît bien. » Ce sera aussi le premier match à domicile de la saison toulonnaise. L’occasion pour la formation varoise d’asseoir un peu plus sa domination actuelle. Et l’occasion pour l’ancien pensionnaire des Sharks de poursuivre son intégration. « Cela se passe bien avec Bernard Laporte, indique le joueur. Pour l’instant, il me laisse le temps de rentrer dans l’effectif, d’apprendre les combinaisons, de m’intégrer. Je suis à l’écoute de ce qu’on me demande. Si Guy Novès (l’entraîneur de Toulouse, ndlr) et lui ont une vision différente du rugby, en revanche ce sont deux leaders, ils ont tous les deux cette capacité à rassembler des joueurs au bon moment. »

A l’heure actuelle, Frédéric Michalak affirme donc ne pas regretter son choix et assure s’épanouir sur la Rade. « J’étais en Afrique du Sud et pas grand monde misait sur moi à ce moment-là, se rappelle-t-il. Mourad Boudjellal m’a parlé du club, des supporters, de l’amour du maillot, de l’histoire du RCT que je ne connaissais pas forcément… Et c’est ça qui m’a plu. Et puis c’est un club qui a recruté ces cinq dernières années des joueurs avec qui j’avais envie de jouer. A présent, je suis très bien ici, il y a une très bonne ambiance. » Et le joueur, finaliste du dernier Super 15 au cours duquel il a été excellent et auteur d’une bonne tournée en Argentine avec les Bleus, veut continuer sur sa dynamique des derniers mois. Reste à savoir comment il sera utilisé au RCT : en neuf, comme ce fut le cas à Mont-de-Marsan, ou en dix, comme aux Sharks ou avec les Bleus ? « C’est une question qu’on doit me poser depuis que j’ai l’âge de 18 ans et je ne vais toujours pas y répondre, ça ne sert à rien », a éludé Michalak dans un large sourire. La réponse interviendra dans les prochaines semaines…

Source: rugbyrama.fr