Frédéric, en quoi l’offre du RCT vous a-t-elle séduit ?

Le président Mourad Boudjellal m’a appelé très tôt la saison dernière (en fin d’année 2011, Ndlr). Ce qui m’a plus, c’est qu’il a cru en mes capacités et a voulu me donner une chance à une époque où peu de clubs misaient sur moi. Je suis parti en Afrique du Sud pour m’accrocher et revenir à mon meilleur niveau et c’est chose faite aujourd’hui.

Les premiers contacts avec le président Boudjellal remontent à 2008. Vous en souvenez-vous ?

Oui. Quand quelqu’un mise sur toi et ne te lâche pas, ça compte. Beaucoup d’autres m’ont lâché en route, mais ça fait grandir. Je n’en garde pas d’amertume particulière, mais aujourd’hui, je n’ai qu’une envie : me défoncer sur le terrain et ne penser qu’à ça.

Avez-vous pris conseil auprès d’autres joueurs avant de vous prononcer ?

Non, non. J’ai dit oui tout de suite. Après, cela m’a fait plaisir d’apprendre la signature de Nicolas Durand juste après moi. On se connaît depuis longtemps (ils ont été formés au Stade Toulousain, Ndlr). Je connais d’autres joueurs avec qui j’ai joué en équipe de France. Du coup, c’est assez facile pour moi d’entrer dans le club.

La présence de Bernard Laporte a-t-elle joué ?

Oui, car Bernard m’a fait évoluer en équipe de France pendant plusieurs années. Il me connaît bien. Je sais son envie de gagner et d’amener les joueurs au plus haut. Pour moi, c’est un challenge excitant de retravailler avec lui.

Var Matin