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«Il faut encore confirmer. Nous venons de signer une belle victoire qui vient après une autre qui était également belle. Mais quand tu joues en équipe de France, il faut toujours confirmer car tu n’es jamais sûr d’y rester». Impeccable dans son costume officiel gris, Frédéric Michalak ne cède pas au chant des sirènes. Lui, la première véritable star du rugby moderne français, fait la sourde oreille aux multiples louanges qui voient en lui l’élément principal du renouveau du XV de France. Il faut dire que dans sa carrière de rugbyman, Michalak a déjà tout vécu. Mais l’enfant turbulent a laissé place à un homme mûr. Presque sage. «Les joueurs doivent avoir conscience que rien n’est acquis et qu’ils doivent toujours se remettre en question», assène-t-il avec un calme digne d’un Jedi après la bataille.
Humble, appliqué, sérieux, efficace. Autant de nouveaux termes accolés à son patronyme alors que l’on avait plutôt l’habitude d’utiliser ceux issus du registre lexical de la folie ou du génie. Ce génie imprévisible, lié à une vision du jeu acérée, Michalak ne l’a pas perdu. Simplement, il ne cherche plus le geste inattendu, mais plutôt le plus efficace. Et face à l’Argentine, s’il n’a pas fait de percée magnifique comme face à l’Australie, il s’est montré diablement efficace (mis à part deux touches non trouvées). Courageux en défense, il a aussi prouvé (une fois de plus) qu’il avait l’étoffe d’un buteur international (9/10 au pied). Mais pour lui, tout n’est que le résultat du travail. Toujours le travail. «Le travail effectué toute la semaine paye. Les entraîneurs savent ce qu’ils veulent, les joueurs sont concernés et participent. Oui, ce groupe vit bien et a envie de réussir».
«Tous les joueurs sont contents d’être en équipe de France»
Peu enclin à parler uniquement de sa personne, Michalak préfère vanter les mérites du groupe. «Les joueurs jouent déjà dans des grands clubs. Le Top 14 est difficile. Tous les week-ends il faut gagner. Il n’y a pas de place pour l’erreur. Nous n’avons pas cette pression en équipe de France, c’est différent. Tous les joueurs sont contents d’être ici. Et c’est plus facile d’enchaîner quand on gagne».
En connaisseur avisé du rugby de l’hémisphère sud, Frédéric Michalak sait qu’enchaîner avec une troisième victoire sera compliqué. Même si les Samoa n’ont pas le même palmarès que l’Australie ou l’Argentine. L’ouvreur y voit même le match le plus compliqué de la tournée. «C’est une équipe très difficile et on va voir comment on pourra les battre. Ce sera un match difficile, oui. Mais tous les matches sont difficiles (rires). Il n’y en a plus de faciles». Ce qui est sûr, c’est que le joueur, hier sifflé, se réjouit de sa nouvelle histoire d’amour avec le public. La chaude ambiance lilloise lui a plu, il suffit de voir son sourire lorsqu’il l’évoque. «J’espère que ce sera pareil au Stade de France». Nul doute que s’il continue à mener le XV de France de cette façon, l’ambiance dans les stades devrait être de plus en plus chaude.
l’équipe.fr
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très bon match de lobbe,beaucoup plus impliqué qu'en rouge et noir… je trouve.
très gros casse tête pour laporte avec les matchs que fait michalack en edf et les efforts effectués dans le secteur des tirs aux buts(il reste 1 heure de plus pour s'entrainer)
son message envoyé au coach toulonnais est très,très fort.
alors que de son côté wilco s'envoie comme un malade en défense lors de ses derniers matchs.
😯 vous vous en êtes rendu compte?