Arrivé lundi à Toulon, l’ouvreur international Frédéric Michalak a pu apprécier sa côte de popularité auprès des supporters du RCT. Accueilli par des centaines de fans, l’ancien Toulousain semble déjà être adopté par le peuple varois.

Des stars, le RCT n’en manque pas. Son recrutement « galactique », avec des joueurs du calibre de Chris Masoe ou d’Andrew Sheridan, en témoigne. Pourtant, une étoile parmi toutes les autres semble déjà briller plus fort dans le cœur des Toulonnais. Frédéric Michalak est en effet bien parti pour devenir le nouveau chouchou de Mayol. Arrivé en toute décontraction lundi soir au centre d’entrainement du RCT pour saluer ses entraineurs et ses partenaires, l’ex-ouvreur et demi de mêlée des Natal Sharks (Afrique du Sud) ne s’attendait peut-être pas à être accueilli sous l’ovation des quelques centaines de supporters venus pour l’occasion.
Une acclamation qui dura plusieurs minutes, le temps qu’il soit introduit par son ancien mentor chez les Bleus, Bernard Laporte. Frédéric Michalak s’adonnait alors, un peu surpris, à une séance d’autographes, de serrages de main et de photos-souvenirs à répétition. Un retour en France triomphal qui a été ficelé par Mourad Boudjellal et Bernard Laporte dès la fin du mois de décembre dernier. « Mourad et Bernard ont cru très tôt en mes capacités, rappelle le toulousain de naissance. Ils ont voulu me donner une chance alors que peu de monde misait sur moi à ce moment-là, et je les en remercie. »

Une doublette prestigieuse avec Wilkinson
Sur la Rade, Frédéric Michalak a aussi croisé Jonny Wilkinson, avec lequel il sera amené à former la charnière de Toulon cette saison. « C’est pour moi une chance d’évoluer avec lui. Jonny est un grand monsieur et un grand joueur, lance un Michalak admiratif de la star anglaise. Il reste une référence au poste d’ouvreur et un exemple de par son travail et son humilité. Il me tarde de pouvoir échanger et faire des passes avec lui. » Recruté par le staff toulonnais pour jouer principalement au poste de demi de mêlée, l’international français retrouvera naturellement l’ouverture (son poste dans le XV de France version Philippe Saint-André) en cas d’absence de « Wilko ».
Peu épargné par les blessures, Frédéric Michalak n’était pas parvenu à revenir à son meilleur niveau après son premier exil en Afrique du Sud en 2009, ce qui avait poussé Guy Novès à ne plus l’intégrer dans l’effectif du Stade Toulousain. Touché dans son orgueil, il avait alors trouvé les ressources pour rebondir une nouvelle fois avec les Sharks. C’est ce qui a séduit Bernard Laporte. « Ce départ a aidé Frédéric à grandir, estime l’ancien patron des Bleus. Ce n’est pas facile de se mettre ‘‘à poil’’ dans un pays où on n’est pas sûr de réussir. C’est à la fois cette expérience et cette maturité qu’on a voulu au club. » A Toulon, le choix de Frédéric Michalak semble déjà faire l’unanimité.

Source: rcmsport.fr