Mermoz : « L’objectif, c’est la finale du Top 14 »
Mermoz : « L’objectif, c’est la finale du Top 14 »
Le vendredi 16 août 2013 à 11:06 par David Demri
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Au cours d’un entretien accordé au quotidien L’Equipe, Maxime Mermoz a évoqué l’excitation du début de saison : « L’excitation est surtout présente le jour de la reprise de l’entraînement mais là, c’est la vraie rentrée. Il ne faut pas se prendre plus la tête que ça et se concentrer sur l’adversaire. Ce match à Montpellier est plus excitant qu’angoissant. Pour nous, c’est peut-être plus simple un match à l’extérieur car l’attente est plus forte à domicile. Le challenge va être énorme et ça me plait plutôt bien. »
L’ancien Perpignanais ne fait aucun mystère concernant l’objectif du club Varois : « Commençons par bien gérer la première partie de saison jusqu’en février, comme l’année dernière ou tout s’était bien passé. J’ai vu que la finale du Top 14 a lieu le 31 mai, voilà notre objectif. »
Après un début de saison idéal, le centre Toulonnais a ensuite perdu sa place de titulaire. S’il reconnait avec eu un gros coup de fatigue, l’international Français garde néanmoins un goût d’inachevé de sa deuxième partie de saison : « L’été dernier, en arrivant à Toulon, je suis parti pied au plancher. Dans un premier temps, ça m’avait plutôt servi. Mais à moment, j’ai traversé une période de fatigue générale, plus mentale que physique. On est quand même responsable de ce qu’on fait et moi j’ai voulu jouer tout les matchs. Sauf qu’à force d’enchaîner, je me suis retrouver au milieu du Tournoi des Six Nations avec mes qualités mais avec moins d’implication. Et ça se voit vite. Il faut que je sache me gérer car je ne veux plus connaitre de coup de mou. Dans l’intérêt de tous, il faut parfois savoir couper. Le Top 14 est magique mais il demande beaucoup d’efforts. Là, j’attaque le nouvel exercice avec l’envie de réaliser un grand championnat. Je garde un goût d’inachevé par rapport à ma fin de saison dernière ou je n’étais plus trop titulaire. C’est une forme d’échec mais il y a beaucoup de positif là-dedans. Je n’ai aucune amertume. »
Enfin, Mermoz est conscient qu’être un rugbyman professionnel est un sacré privilège : « Je suis un privilégié. Je me le répète tout les jours et le coach nous le dit aussi. C’est ce que j’aime dans ce groupe. On parle tout le temps de stars mais ici, tout le monde garde les pieds sur terre. »
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