L’arrière international Français Melvyn Jaminet s’est confié via Rugbyrama pour évoquer le match à venir contre l’Ecosse, programmé samedi après-midi à Murrayfield.

Ce-dernier a expliqué dans un premier temps avoir hâte de disputer cette rencontre dans un stade qu’il ne connait pas du tout. Extrait:

« Forcément, j’ai hâte d’y être surtout que Murrayfield c’est une atmosphère un peu spéciale. Je ne l’ai vu qu’à la télévision et j’ai déjà eu quelques frissons. J’ai donc hâte de découvrir ce stade en réel car je n’ai jamais eu la chance d’y jouer. Ça sera une première.

Je n’ai pas les repères. Je ne connais pas le stade. Mais je sais que j’aurai l’entraînement du capitaine pour trouver mes repères. Mais ça va vite. Ma façon de buter ne change pas. Il faudra surtout prendre quelques repères en fonction des conditions. »

Il s’attend à être bombardé de ballons hauts au cours de cette rencontre. Extrait:

« Forcément. C’est le jeu des Écossais. On a vu qu’ils aimaient monter des chandelles et occuper au pied. Il faudra que je sois bien connecté avec mes ailiers pour que je sois sûr sous les ballons hauts et que je n’ai pas trop de pression au point de chute. Sous une chandelle, c’est un travail collectif. Le réceptionneur n’est pas le seul impliqué. C’est toute l’équipe qui fait en sorte que celui qui doit attraper le ballon soit au maximum à l’aise au moment de la réception. Ce n’est pas que le 15 ou le 10 qui travaille. Ce sont des petits détails à régler pour que l’on soit le meilleur possible dans ce secteur. »

Par ailleurs, Melvyn Jaminet explique ne pas être capable de jouer à l’aile contrairement à d’autres joueurs polyvalent. Sa polyvalence est seulement à l’ouverture. Extrait:

« Tout simplement, je n’ai jamais joué à l’aile car j’ai toujours évolué à l’ouverture ou à l’arrière. Ce n’est pas un poste que je connais. Je ne préfère pas m’y mettre car je n’ai pas envie de commencer à jouer à l’aile au niveau international. Ce serait tellement bête car je n’aurais aucun repère. Si je devais dépanner un jour en dix, je serais présent mais je n’ai jamais joué à l’aile. Je n’ai pas envie de prendre le risque d’y jouer pour dépanner et finalement ne servir à rien.

En défense, ça ne change pas beaucoup car nous sommes en fond de ligne, mais sur l’aspect offensif les courses ne sont pas les mêmes. Les ailiers sont plus proches du jeu surtout quand on est ailier intérieur donc ce sont des courses différentes. En quinze, nous sommes plus loin du ballon donc ce sont des courses en s’écartant. L’ailier peut prendre le ballon en première main. Ce sont surtout les courses d’attaques qui sont différentes. »