Meafou égratigne les Anglais : « Je n’aime pas trop la façon dont parlent certains, la façon dont ils râlent ou chambrent sur le terrain »
Meafou égratigne les Anglais : « Je n’aime pas trop la façon dont parlent certains, la façon dont ils râlent ou chambrent sur le terrain »
Le vendredi 7 février 2025 à 12:38 par David Demri
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Ce samedi, le deuxième ligne Toulousain Emmanuel Meafou sera titulaire avec le XV de France pour affronter l’Angleterre.
Le puissant joueur Français s’est confié via Midi Olympique.
Pour l’heure, ce-dernier compte 100% de victoires avec les Bleus : 6 victoires en 6 sélections.
Il réagit. Extrait:
J’aimerais que ça dure durant toute ma carrière. Malheureusement, je sais que ce ne sera pas toujours le cas. Six matchs, six victoires, c’est énorme. Mais zéro titre aussi. Or, je joue au rugby pour gagner des trophées. C’est notre objectif sur ce Tournoi des 6 Nations.
Il exprime sa grande détermination. Extrait:
Depuis que je suis arrivé à Toulouse, nous avons gagné beaucoup de matchs et de nombreux titres. Dans ce club, il y a une culture de la gagne incroyable. J’aime ça. Mais c’est un peu pareil en équipe de France. C’est pourquoi j’espère que nous allons soulever le trophée du Tournoi des 6 Nations. Ce serait mon premier trophée avec l’équipe de France.
Il évoque sa première à venir à Twickenham. Extrait:
Quand j’étais jeune, j’ai joué quelques matchs à Twickenham, mais c’était sur Play Station. Avec mes potes, on choisissait toujours ce stade. C’est une enceinte incroyable. Et samedi, je vais avoir la chance de jouer dans ce stade pour la France. C’est incroyable.
Dans la foulée, il ne manque pas de lancer le Crunch à sa manière. Extrait:
J’ai plein de potes anglais, mais je suis comme tout le monde, je ne suis pas trop fan des équipes anglaises. Je n’aime pas trop la façon dont parlent certains joueurs, la façon dont ils râlent ou chambrent sur le terrain. Et je suis assez content quand les Anglais perdent un match. En fait, je suis un vrai Français (rires).
De manière générale, il indique se mettre beaucoup de pression avant les matches. Extrait:
Je suis plutôt quelqu’un de cool, tranquille. Mais je me mets beaucoup de pression avant les matchs. Pas plus parce que nous allons jouer contre l’Angleterre. Non. C’est toujours la même chose, le même objectif : j’ai envie de faire des bons matchs. Il y a donc toujours un peu de stress, même si aujourd’hui je crois être capable de gérer mes émotions. C’est sans doute grâce à l’expérience que j’ai pu avoir avec le Stade toulousain en jouant des finales de Top 14 ou de Champions Cup. Cette dernière compétition est d’ailleurs une très bonne étape pour se rapprocher du niveau international. Ça permet de mieux appréhender le tempo.
Je ne suis plus le petit nouveau. Mais au mois de novembre, lorsque nous avons affronté la Nouvelle-Zélande, j’ai quand même dû faire face à beaucoup d’émotions. Le contexte était particulier pour moi. Je suis né en Nouvelle-Zélande, j’ai de la famille là-bas, des cousins. Et même si je suis parti en Australie à l’âge de deux ans, c’était un drôle de sentiment.
Il s’attend à un match très disputé. Extrait:
Le match sera bien plus serré. Les Anglais, même s’ils ont perdu, ont fait un très bon match contre l’Irlande le week-end dernier. Il y a beaucoup de bons joueurs dans cette équipe. Mais dans la nôtre aussi. On a des joueurs exceptionnels. Vraiment. Je crois qu’on peut gagner à Twickenham et même le Grand Chelem. D’ailleurs, peu importe que l’on remporte ce match avec un ou cinquante points d’écart, ça ne change rien, il faut juste gagner pour espérer faire le Grand Chelem.
Il s’attend à devoir faire face à un certain Maro Itoje. Extrait:
C’est peut-être le futur capitaine des Lions Britanniques, ce n’est pas rien. C’est un bon joueur et un vrai leader. Mais je ne prête pas forcément attention aux noms des mecs en face, que ce soit des All Blacks, des Boks ou autres. Ils ont tous deux mains et deux pieds, un cerveau. C’est d’ailleurs lui qui travaille le plus (rires).
Pour conclure, il indique se rappeler de l’incroyable victoire des Bleus à Twickenham, il y a deux ans. Extrait:
Oui, c’était énorme. J’étais dans un bar à Toulouse avec certains de mes partenaires de club. Thibaud Flament avait fait un super match. J’étais comme un dingue devant la télévision. Mais bon, je ne suis pas sûr que ce genre de match puisse se renouveler à chaque fois. J’imagine que les joueurs anglais l’ont dans un coin de la tête. Ça va être un vrai bras de fer samedi et j’espère bien qu’on va le gagner.
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