Mayol a pu laisser éclater sa joie en toute fin de rencontre
Mayol a pu laisser éclater sa joie en toute fin de rencontre
Le lundi 18 janvier 2016 à 11:26 par David Demri
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Des sourires, des sourires et encore des sourires. Du président aux joueurs, en passant par le manager, les Toulonnais affichaient une sacrée banane dans les travées du stade Mayol, ce dimanche soir. Le sourire d’un champion revenu de nulle part. « J’avais dit que j’avais vécu presque tout dans le rugby, mais un match comme ce soir je ne l’avais pas encore vécu », confessait Mourad Boudjellal. « J’ai l’impression que l’élimination ne veut pas de nous ! Tant mieux, mais elle s’est bien rapprochée », poursuivait l’homme fort du RCT qui a honoré son pari. Lequel ? Découper sa cravate puisqu’il avait parié que les Wasps s’imposeraient à Toulon…
Soulagé et de très bonne humeur, Bernard Laporte a suivi son président face à la presse. « Ça donne des émotions fortes, mais on s’en passerait. J’aurais préféré que l’on tue le match avant. Quand tu laisses les points au pied comme on le fait, tu le traines comme un boulet, on ne marque pas et on les laisse revenir. Mais je suis fiers de l’état d’esprit des joueurs qui sont à 150 %« , a-t-il assuré en retrouvant son pragmatisme.
Mitchell le sauveur… encore
Le pilou-pilou qui a fait trembler les vestiaires et les chants qui parvenaient des douches de Mayol laissaient comprendre tout le soulagement des Toulonnais. « Cette victoire, avec ce scenario, c’est beau et même encore plus », expliquait Eric Escande. Mais pas d’enflammade du côté du demi de mêlée et de ses partenaires, conscients qu’ils auraient dû tuer le match bien avant la dernière minute. « C’est notre défaut en ce moment, on a des occasions mais on n’est pas réaliste. C’est ce qu’il nous manque pour vraiment dominer l’adversaire ». Son salut, Toulon le doit une nouvelle fois à Drew Mitchell. Alors, certes ce n’est pas son essai le plus compliqué, puisqu’il vient conclure un bon travail collectif, mais l’Australien s’est une nouvelle fois montré décisif. « Les gars m’ont mis dans les meilleures dispositions pour cet essai. Ma’a me donne bien à hauteur et je n’ai eu besoin que de courir. On a travaillé dur pendant plus de deux minutes et je n’ai eu que le plus facile à faire », avançait-il modestement.
Conclure ce travail à Bath
Et quand on lui fait remarquer que ce n’est pas la première fois qu’il inscrit un essai décisif, là encore l’Australien reste dans ses petits crampons. « Je suis là pour marquer des essais. Mais vous savez, la Coupe d’Europe est très importante pour nous et on a une opportunité la semaine prochaine de poursuivre dans cette compétition« . Oui, car si le scenario et la fin de match pouvaient faire croire que Toulon avait déjà son ticket en poche, ce n’est pas le cas. Le RCT doit encore s’imposer à Bath pour continuer d’écrire sa légende européenne. Tout est encore possible puisque le week-end prochain, les Toulonnais peuvent être éliminés en cas de défaite, mais aussi finir premier en assurant le bonus offensif. Il est possible également de gagner sans bonus mais terminer deuxième si les Wasps l’emportent dans le même temps… Bref, il faudra sortir les calculettes. Mais plus tard, car les joueurs ont bien mérité leurs deux jours de repos…
Source: rugbyrama.fr
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Je vois que tout le monde s’accorde pour dire que les 14 points au pied oubliés en route ont manqué pour se mettre à l’abri beaucoup plus tôt…c’est vrai.
Mais il me semble aussi, (pas encore revu le match), que quelques situations d’attaque en surnombre ont été plutôt (très) mal négociées, surtout en 1ère M-T…Giteau nous manque cruellement !