Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Maxime Mermoz a évoqué la bonne forme de l’équipe depuis ces-dernières semaines.

Il estime que l’élément déclencheur a été la victoire à Clermont. Extrait:

« La victoire à Clermont a permis d’amorcer une bonne dynamique et d’avoir davantage de certitudes. Nos deux rencontres face au Leinster ont validé ces progrès. Mais à Toulouse, il faut s’attendre à un gros défi : à du combat devant, à des mauls et à du jeu au pied de pression. Comme l’an passé, nous les prenons en plus dans une mauvaise passe. Ils veulent relever la tête. Il ne faudrait pas que Toulon commence à devenir l’équipe qui les relance à chaque fois. »

Concernant la période durant la Coupe du monde, il estime qu’elle n’a pas été catastrophique. Mais il ne cache pas que le retour des internationaux a fait énormément de bien au groupe. Extrait:

« La période du Mondial n’a pas été catastrophique mais n’a pas été excellente non plus. Disons qu’elle a été bonne. L’équipe, même fortement diminuée, s’est forgé un vécu. Elle a été capable de gagner au Stade français et aurait dû faire mieux à Brive et Grenoble où la victoire était à portée et qui semblaient être des matchs plus abordables. Depuis la fin du Mondial, avec les retours et les renforts, on sent davantage de maîtrise, de sérénité, d’expérience. »

Par ailleurs, Maxime Mermoz affirme apprécier la manière d’entraîner de l’entraîneur des arrières: l’Australien Steve Meehan. Extrait:

« Steve est fidèle à l’image que l’on se fait des techniciens australiens, c’est-à-dire qu’il aime développer un jeu de ligne ambitieux. Sa manière d’entraîner est très participative avec énormément d’ateliers. Il nous demande d’être audacieux, de tenter… Nous ne sommes pas du tout bridés. Cela s’est beaucoup vu sur le début de saison : l’équipe a marqué régulièrement sur ses lancements. C’est un sentiment agréable de parvenir à l’aboutissement du travail réalisé en semaine. »