Interrogé dans les colonnes de Rugby Infos Toulon, le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Maxime Mermoz évoque la saison du RCT.

Selon lui, le club Varois peut réaliser une nouvelle fois le doublé, mais il est conscient qu’il y a encore de nombreuses batailles à remporter pour cela.

Par ailleurs, il évoque son parcours avec le XV de France et le Tournoi des Six-Nations. Il espère, bien évidemment, être retenu pour disputer la Coupe du monde. Extrait:

Le RCT a-t-il les moyens de faire le doublé cette année ?

Tant qu’on est encore en course, oui. Mais on le sait, avec l’enchaînement des matches, cela devient de plus en plus compliqué sur les dernières échéances. On a fait quatre finales sur les deux dernières saisons. C’est toujours exceptionnel de réaliser cela, car il faut à la fois avoir de la fraîcheur mentale et physique. On a encore nos chances de réaliser ce doublé, mais comme d’autres équipes aussi. Tant qu’on est encore en vie dans les deux compétitions, rien n’est impossible. L’an dernier, on était en moins bonne position en championnat et on avait réussi à remonter sur la fin. On a parfois connu des défaites à des moments difficiles. Mais le plus souvent, cela nous a servi. J’espère juste que la défaite contre le Stade-Toulousain aura le même effet pour la suite. Mais il faut aussi tenir compte que les adversaires ont eux aussi envie de gagner. Bref, on a nos chances, mais il y a pas mal de batailles à remporter.

Seriez-vous pour un Top 14 réduit à 12 clubs avec une finale entre les deux premiers ?

Il faut prendre le temps d’y réfléchir. Le format actuel a des avantages et des inconvénients. Mais cette vision pourrait paraître censée et plausible au regard du travail mené durant toute une saison. Au football, les champions sont récompensés suite à leurs efforts durant toute la saison. Alors que pour nous, joueurs de rugby, c’est comme pour le BAC. On a beau bien travailler toute l’année, si lors de l’épreuve finale on ne répond pas présent, c’est l’échec. Don c’est à réfléchir.

Cette saison, à titre personnel, vous semblez encore plus performant…

J’ai vraiment beaucoup travaillé. L’an dernier je me suis régalé. J’avais le deuxième temps de jeu de l’équipe et j’ai toujours eu de bonnes sensations. Cette année, j’avais envie de faire encore plus. Je travaille pour et je prends du plaisir tous les week-ends.

Quel regard portez-vous sur votre Tournoi des Six-Nations ?

Il n’y a eu que deux matches et pas dix mille. Mais ce fut une bonne surprise, car je n’étais pas parti pour y participer. Malgré tout, il y a eu des choses positives qui en sont ressorties. J’ai été heureux de porter le maillot et par tous les échanges que j’ai pu avoir avec le groupe. Cela n’a été que du positif.

Vous n’imaginez donc pas ne pas être pris pour jouer la Coupe du monde…

On me pose souvent et depuis bien longtemps cette question. J’ai cet objectif en tête. Quand je travaille dur, j’y pense. Cela fait toujours partie de mon défi.