Maxime Mermoz: « Il m’arrivait de fondre en larmes »
Maxime Mermoz: « Il m’arrivait de fondre en larmes »
Le mercredi 4 avril 2018 à 20:26 par David Demri
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L’ancien trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Maxime Mermoz évolue désormais du côté de Newcastle, en Angleterre.
Très peu utilisé depuis le début de la saison, le joueur international Français a expliqué – via le Midi Olympique – les raisons de son faible temps de jeu.
Tout a débuté il y a trois ans lorsqu’il évoluait encore à Toulon. Extrait:
« J’ai eu des problèmes de santé. Ce sont des symptômes qui ont commencé il y a trois ans, quand j’étais à Toulon. Je suivais ça avec des médecins mais ça restait des choses légères. Je ne savais pas trop ce que cela pouvait être. Et puis, ça s’est accentué avec le temps. C’est peut-être dû à la répétition de coups mais c’est difficile de savoir quelle en est l’origine. Ça me gênait de temps en temps au quotidien avec la sensation d’avoir l’oreille bouchée par de l’eau. Ce n’était pas agréable mais ça s’arrêtait là. Puis sont apparues des crises de vertiges très ponctuelles mais régulières. »
L’ex-joueur du RCT ne cache pas qu’il lui arrivait d’éclater en sanglots parfois. Extrait:
« J’ai consommé beaucoup de caféine et pas mal de choses les jours de matchs comme du guarana ou du ginseng, j’en ai peut-être fait une overdose. En septembre, j’ai eu des choses personnelles difficiles à gérer, un an après le décès de mon père. J’étais certainement plus fragile et les crises se sont accentuées. Je ne pouvais plus être à 100 % de mes moyens. Lors de l’intersaison, je me sens tellement bien que je me dis que je suis parti pour jouer encore huit ou dix ans. C’est génial, jamais tu penses à la retraite. J’ai peut-être parlé trop vite. Et quand ces vertiges n’arrivent plus à partir, la question n’est même plus de savoir si je vais pouvoir rejouer au rugby, mais est-ce que je vais pouvoir continuer à avoir une vie normale ? Les choses ne sont pas encore réglées à 100 %, mais je ne vais cacher qu’il m’est arrivé d’être chez moi ou d’arriver chez le médecin et de fondre en larmes parce que tu te demandes ce que va être demain. »
Questionné au sujet du Mondial 2019 au Japon, Maxime Mermoz a expliqué ne pas avoir totalement capitulé. Extrait:
« Je pensais beaucoup à l’équipe de France en arrivant à Newcastle l’été dernier. Depuis, j’ai eu peur de ne jamais refouler un terrain. La Coupe du monde au Japon, c’est loin mais ça va aller très vite aussi. Mais, quand tu regardes les six derniers mois de l’équipe de France, il s’est passé plein de choses ! Je pense déjà à être de nouveau performant mais je me dis que tout peut aller très vite dans le sport. »
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