La façon dont le centre toulonnais a célébré son essai, hier, a interpellé et a été largement commentée sur les réseaux sociaux. Le joueur assure qu’il s’agissait d’une dédicace à un ami récemment opéré.

Il sort du vestiaire, son smartphone à la main: « C’est dingue cette histoire », lance Maxime Mermoz. Le centre toulonnais est en train de lire sur Twitter les nombreux commentaires que la célébration de son essai, hier face à Llanelli, a suscités et avoue sa surprise: « Le geste était pour un pote, c’est tout », dit-il. Après avoir marqué, sur un contre suivi d’un dribbling et d’un plongeon gagnant, l’international se relève, et face à la tribune Delangre, fait un geste que plusieurs observateurs ont interprété comme un simulacre de masturbation suivi d’un bras d’honneur. Au terme d’un week-end où le footballeur parisien Edinson Cavani a été sanctionné par l’arbitre pour avoir célébré son but  en mimant un coup de fusil en direction d’une tribune, l’affaire avait de quoi faire causer.

« Mais c’est fou ! Pourquoi aurais-je fais un bras d’honneur, qui plus est au public toulonnais ? interrogeait Mermoz. C’était juste la rage d’avoir marqué juste après avoir pris un essai. Et ce que je fais avant, c’est le geste du zip. J’ai un copain qui a été opéré récemment . C’était assez grave, il a quarante agrafes sur le ventre. Depuis, je le surnomme « zip ».

Cet ami, Jean-Luc, assistait hier au match, dans le coin de tribune réservé aux familles des joueurs en compagnie de son fils. Il y avait aussi Barbara, la compagne de Maxime Mermoz et leur garçon Aaron, né en août, qui découvrait le stade Félix-Mayol. Son père regarde à nouveau son téléphone et ajoute: « C’est quand même incroyable. Est-ce qu’il faudra que je demande la permission à mon pote pour pouvoir prendre ses quarante agrafes en photo ? »

Source: lequipe.fr