Maxime Mermoz dévoile sa façon de raisonner et de jouer

Maxime Mermoz dévoile sa façon de raisonner et de jouer

Le dimanche 13 mars 2016 à 15:03 par David Demri

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Rugby : France / Irlande - Match Amical - 13.08.2011Interrogé dans les colonnes de L’équipe, le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Maxime Mermoz a évoqué sa façon de jouer, sa manière de raisonner et la façon dont le poste de trois-quarts centre à évolué.

Selon lui, les centres modernes doivent vraiment être athlétiques comme Ma’a Nonu, Henshaw ou encore Payne. Extrait:

« Les centres modernes ont une véritable dimension athlétique mais les centres monolithiques ont disparu. Ils ont tous ajouté de la technique individuelle à leur palette. Prenez les Irlandais (Henshaw et Payne), ils font plus de 100 kg, mais ils sont mobiles et techniques. C’est vers cela que j’ai toujours voulu tendre : progresser physiquement sans perdre en agilité, vitesse et lecture de jeu. Le meilleur exemple vient de Nouvelle-Zélande où il y a toujours eu des joueurs techniques et physiques. Ma’a Nonu a fait évoluer son jeu pour avoir sa place chez les All Blacks. »

Par ailleurs, il estime qu’il est très important de réfléchir également au jeu sans ballon. Extrait:

« Sur la durée totale d’un match, le temps que l’on passe avec le ballon est ridicule. D’où l’importance du jeu sans ballon. Souvent, j’ai pris ma décision avant qu’il arrive. C’est presque indispensable. J’essaye, en priorité, d’avoir lu la situation et de me placer en conséquence. Je communique avec mon ouvreur et les joueurs autour de moi pour la jouer tout en anticipant, si possible, ce qui va se passer. »

Enfin, il explique penser à plusieurs scénarios lorsqu’il reçoit le ballon pour attaquer. Extrait:

« S’il y a un surnombre, je me pose plusieurs questions, presque instinctives : est-ce que je porte un peu la balle ou pas ? Est-ce que je donne de suite pour mettre du rythme à l’attaque ? Est-ce que j’essaye de faire la différence ? Est-ce que je peux ouvrir un intervalle ? Quand on attaque, parfois, j’essaye de me faire oublier un peu à l’extérieur, dans l’angle mort pour arriver avec une course rentrante. C’est ce que font beaucoup les Gallois, qui sont costauds. »

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