Lors d’un entretien accordé à La Provence, le trois-quarts centre Toulonnais Maxime Mermoz est revenu sur le contre-la-montre que dispute actuellement le RCT pour tenter de se qualifier en quart de finale de Coupe d’Europe.

Il rappelle qu’aucun relâchement n’est toléré en Coupe d’Europe et avoue que le RCT est en difficulté dans cette phase de poule. Extrait:

« Dans ces matches de qualification en coupe d’Europe, aucun relâchement n’est toléré. Cette saison, avec la poule qui est la nôtre, ce fut tendu, d’entrée. On aurait pu bien commencer et prendre confiance en recevant Bath, mais ce premier match a été reporté. Dès lors, on a dû entamer notre parcours chez les Wasps. Là-bas, on a été pris dans l’engagement. Du coup, on s’est mis en difficulté dans cette phase de poule. Ceci étant, on a su redresser la barre. »

Contre les Wasps, le joueur Varois regrette le manque de lancements de jeu. Extrait:

« On n’avait pas eu trop de lancements de jeu. On avait également commis des fautes inhabituelles et manqué de couverture. Plus grave encore, on s’était montrés bien trop attentistes. Ce fut une défaillance dans le combat en général. »

D’une manière générale, l’international Français préfère retenir uniquement les victoires en cette période délicate traversée par le club. Extrait:

« Aujourd’hui, j’ai envie de dire qu’il faut d’abord retenir les victoires. On est seulement à quelques points du leader en championnat et on est toujours vivants en coupe d’Europe. Parallèlement, on travaille pour améliorer le contenu et pour espérer accomplir des matches avec davantage de maîtrise. Le sport est un éternel recommencement. Lors des trois dernières saisons, on a beau avoir enchaîné les titres, on doit continuer à être à 100 % chaque semaine. »

Pour conclure, Maxime Mermoz est revenu sur les sifflets des supporters lors des derniers matches à Mayol. Il espère que le public Varois encouragera l’équipe comme il se doit, ce dimanche, au lieu de siffler. Extrait:

« Que le public soit exigeant, c’est une chose. Mais nous, joueurs, nous le sommes aussi. Nous sommes les acteurs sur le terrain et nous avons toujours envie de faire mieux, c’est une évidence. En tout cas, quand on est joueur, on a constamment besoin de son public. Je comprends que ce dernier ait envie de davantage de spectacle, mais pour le moment, nous sommes encore en lice sur les deux tableaux. Alors, c’est vrai, il faudrait que l’on arrive à se mettre plus rapidement à l’abri. Mais il faut également concevoir que les autres équipes progressent. Dès lors, parfois, il vaut mieux s’imposer de peu mais gagner que bien jouer et perdre. Quand nous remettrons complètement les choses dans l’ordre sur le terrain, nous serons en mesure de dominer plus nettement. En attendant, au lieu de siffler, le public doit continuer à encourager, à applaudir et à nous pousser pour être meilleurs encore. Être supporter, c’est d’abord soutenir et notre équipe a besoin de la folie du public pour avancer. »