Maxime Médard : « J’étais à deux doigts de signer pour Toulon »
Maxime Médard : « J’étais à deux doigts de signer pour Toulon »
Le vendredi 15 juillet 2022 à 10:24 par David Demri
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L’arrière international Français Maxime Médard s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique pour expliquer sa décision de mettre un terme à sa carrière.
Ce-dernier l’avoue : il a failli signer au Rugby Club Toulonnais et quitter ainsi le Stade-Toulousain.
Mais après réflexion, il a décidé de poursuivre sa carrière à Toulouse.
Il explique pourquoi. Extrait:
« Oui, j’étais à deux doigts. On dit souvent que c’est bien de partir pour sortir de sa zone de confort. Mais le Stade toulousain n’est pas une zone de confort. Il ne l’a jamais été. Alors, y rester n’avait rien de confortable. Ici, il faut s’employer tous les jours et se réinventer toutes les semaines. Il y a tellement d’histoires qui ont été écrites dans ce club et tant d’autres à écrire encore. La pression pour le laisser en haut est très forte. Mais c’est ce que j’aime.
Pour moi, le rugby, c’est défendre son clocher. C’est comme en Cadets avec tes potes, peu importe le niveau auquel tu évolues. Et mon clocher, c’était le Stade toulousain.
En 2012, je ne me doutais pas forcément qu’on devrait attendre sept ans. Mais passer derrière Guy Novès n’a pas été évident. Ni pour Ugo Mola, ni pour Didier Lacroix qui est arrivé à la présidence un ou deux ans après. Il y avait tellement de choses à changer… Un tel entraîneur, avec un tel palmarès. Son empreinte était immense. Il y a eu un coup de mou. Il a fallu reconstruire un vestiaire, réécrire une histoire, retrouver l’ADN du club qui avait été parfois bafoué. Mais les saisons difficiles ont peut-être été les plus belles en fait.
On a vu dans ces instants la qualité des hommes. Dans la difficulté, nous sommes allés chercher les ressources pour s’en sortir. Moi, je n’ai pas voulu partir. Parce que c’est mon club et que c’était difficile de m’imaginer ailleurs. Mais aussi parce que le défi de rester au Stade et de le ramener au sommet était excitant. J’en suis fier. »
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Bravo et respect M. Médard !