Maxime Médard avoue avoir eu de nombreuses opportunités pour quitter le Stade-Toulousain
Maxime Médard avoue avoir eu de nombreuses opportunités pour quitter le Stade-Toulousain
Le mardi 18 mai 2021 à 9:52 par David Demri
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Le Stade-Toulousain va disputer une finale Européenne, ce samedi après-midi à Twickenham contre La Rochelle.
L’occasion pour l’arrière ou ailier Maxime Médard d’évoquer – via RMC Sport – ce moment très fort dans une carrière.
Dans un premier temps, il indique avoir été extrêmement marqué par la finale de Champions Cup perdue contre le Munster, en 2008. Extrait:
« Celle qui, paradoxalement, m’a le plus marqué, c’est la finale de 2008 face au Munster. On est entré dans un stade fermé, tout en rouge avec les supporters du Munster. C’était impressionnant. Une finale où on n’était pas loin non plus de gagner. On avait eu une première mi-temps difficile et une deuxième pas mal. C’est la première que j’ai pu jouer et que malheureusement nous avons perdu. Mais ça a quand même été quelque chose de fort, qui nous a ensuite remotivé, puisqu’on a été champions de France dans la foulée. »
Dans la foulée, il indique que La Rochelle ne cesse d’évoluer d’année en année et explique pourquoi Toulouse mérite clairement sa place en finale. Extrait:
« D’autres équipes auraient pu mériter d’être en finale. Après, ce n’est pas la première fois que je le dis, La Rochelle est un club qui grandit d’années en années, qui va sûrement gagner plein de titres, peut-être cette année ou l’année prochaine, on ne sait pas. Nous, on a bien digéré les phases finales de Coupe d’Europe de début de saison et on a su s’adapter rapidement à ce programme inédit. On a réussi à gagner au Munster, là où le club n’avait jamais gagné, et ça faisait vingt ans qu’on ne s’était pas imposé à Clermont. Alors même si la demi-finale contre Bordeaux a été moins réussie sur le contenu, c’est une finale logique de deux équipes en forme en ce moment, qui réalisent une saison remarquable. Après, une finale en Angleterre, c’est pas terrible… »
De son côté, il ne va pas se prendre la tête cette semaine. Il souhaite surtout profiter de sa fille et sentir la pression monter progressivement. Extrait:
« Moi, aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir une petite fille qui est remarquable, je vais sûrement passer du temps avec elle et je ne vais pas me prendre la tête de la semaine. Forcément, tu vas sentir de la pression et de la tension au sein du club, mais en dehors, dans la vie, les choses continuent. Il faut être aussi sur le moment présent. On va sentir la pression arriver progressivement. Chaque joueur qui ira chez son boulanger ou faire les courses sentira que les gens attendent. Mais il ne faudra pas jouer la finale avant l’heure. »
Lorsque le journaliste lui demande si ce n’est pas bizarre de jouer avec Emile Ntamack puis de jouer avec son fils Romain Ntamack, Maxime Médard explique justement que c’est un avantage. Extrait:
« Voir des pères et des enfants jouer dans le même club et l’aimer comme personne d’autre. J’ai eu la chance qu’on me remette ce maillot des 350 matchs lors de la demi-finale de Coupe d’Europe. C’est toujours particulier, ça m’a touché, parce que je ne me voyais pas le porter autant. Et ce qui m’a fait plaisir en fait, c’est que pendant mon discours, je regardais mon équipe et je me disais que beaucoup de joueurs allaient faire comme moi. Ils vont rester dans ce club longtemps. Et c’est ça qui est beau. »
Pour conclure, Maxime Médard évoque sa décision d’effectuer toute sa carrière au sein du même club. Il concède avoir eu de nombreuses opportunités pour quitter Toulouse, mais il les a toujours refusées. Extrait:
« J’ai fait ce qu’il fallait pour rester car il y a plein d’opportunités pour pouvoir partir. Que ce soit sur le plan financier ou pendant des périodes délicates, quand tu as d’autres objectifs, l’équipe de France ou des trucs comme ça. Tu te dis, si je suis dans une autre équipe, ça va mieux marcher. C’est des questions que tu te poses, mais j’ai la chance de pouvoir être né à Toulouse et de pouvoir défendre ce club et cette ville. C’est comme si j’étais en junior, c’est cool. »
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Quel bonhomme, la classe dans sa simplicite. Voila un champion. Comme d’autres qui ont joue et fait Toulouse, capitale du rugby.