Maxime Lucu raconte le retour surprise de Matthieu Jalibert
Maxime Lucu raconte le retour surprise de Matthieu Jalibert
Le jeudi 27 juin 2024 à 22:20 par David Demri
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C’est la surprise du chef.
Le chef, c’est le manager Bordelais Yannick Bru qui a brouillé les pistes tout au long de la semaine pour effectuer un énorme coup de bluff concernant ses deux joueurs : Ben Tameifuna et Matthieu Jalibert.
Dès le début de la semaine, Yannick Bru expliquait que son pilier droit était forfait pour la finale car par suffisamment remis de son épaule.
Concernant Matthieu Jalibert, rien ne laissait croire que l’ouvreur allait faire son retour juste à temps pour la finale, lui qui souffrait d’une déchirure musculaire.
Oui mais voilà : ce jeudi après-midi, les deux joueurs sont annoncés titulaires contre Toulouse pour la finale du Top 14.
Interrogé en conférence de presse avant que la composition d’équipe de l’UBB ne soit officialisée, le demi-de-mêlée Bordelais Maxime Lucu est revenu sur le retour surprise de Matthieu Jalibert.
C’est en fin de semaine dernière que tout a soudainement évolué. Extrait:
« Matthieu a été victime d’une déchirure donc on savait qu’il pouvait récupérer plus vite que prévu ou inversement. En fin de semaine dernière, les signaux étaient positifs. Il s’est entraîné à l’écart du groupe pour récupérer le plus vite possible.
Il se testera cet après-midi et il prendra la décision de jouer ou non. En tout cas, il a préparé cette finale en se disant qu’il y avait une chance qu’il joue. Si tout est bon, il pourra porter le numéro 10. C’est un joueur qui a beaucoup d’importance dans le jeu. »
Dans la foulée, il indique que l’UBB reste le petit poucet par rapport à Toulouse. Extrait:
« C’est toujours bien de se dire qu’on arrive dans une finale où, au vu de la différence entre les deux clubs, on est un peu « le petit Poucet ». Tout peut arriver sur un match, il y a des faits de jeu qui peuvent changer la donne.
Toulouse fait déjouer toutes les équipes mais nous avons montré pendant la saison que nous étions capables de rivaliser. Maintenant, c’est à nous de mettre les ingrédients qu’il faut, sinon, le résultat on le connaît tous. »
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