Ce samedi soir, le Racing 92 s’est incliné sur la pelouse de l’Union Bordeaux-Bègles à l’occasion de la 3ème journée du Top 14 (52-34).

Interrogé à l’issue de la rencontre, le manager du club Francilien, Stuart Lancaster a exprimé sa déception via L’équipe.

Il avoue avoir été impressionné par les Bordelais avec un système d’attaque XXL. Extrait:

« On est déçus. Après un match comme ça, on comprend pourquoi Bordeaux était finaliste la saison dernière. Bordeaux a un système d’attaque excellent et beaucoup de facteurs X derrière, avec cette capacité à jouer les espaces, à travailler sans ballon. Quand on affronte les meilleures équipes, on doit limiter leur nombre d’occasions en attaque, et on leur en a donné trop. On a aussi manqué de précision en touche, il y en a eu deux de perdues en première mi-temps qui nous ont fait encaisser des points.

Mais on a aussi marqué 34 points et on aurait pu en marquer encore plus, donc il y a aussi du positif. Nos intentions sur certaines actions étaient très bonnes, comme lors des premières minutes. Contre les meilleures équipes, il faut être capable de faire ça pendant 80 minutes. Et ça, aujourd’hui, on n’a pas réussi à le faire. Mais ça ne veut pas dire que je crois qu’on n’y arrivera jamais. Bordeaux a le même groupe que la saison dernière, chez nous il y a beaucoup de nouveaux, des changements significatifs dans notre effectif, mais je pense qu’on progresse. »

L’arrière Francilien Max Spring a de son côté exprimé sa terrible frustration.

Il se veut bien plus triste que son manager. Extrait:

 « C’est très douloureux, on ne s’attendait pas à se faire corriger comme ça. On a eu un passage à vide en première mi-temps et contre des joueurs comme ceux de Bordeaux, ça se paie. Ils ont été hyper réalistes. Dès qu’ils étaient dans nos 22, ils ont marqué. S’ils ont des espaces comme ça, c’est aussi qu’ils font le job dans les rucks, et leur utilisation du jeu au pied, avec les bonnes chasses derrière.

Ce n’est que la 3e journée, il ne faut pas lâcher, mais on ne s’attendait pas à une telle défaite. La honte on peut l’avoir envers nous-même mais il faut qu’on reste soudés. En deuxième mi-temps on a montré de belles choses, on a franchi, et si on avait montré ça dès le début de match ça n’aurait pas été pareil. »