Matthis Lebel : « Je prendrai tout ce qu’il y a à prendre »

Matthis Lebel : « Je prendrai tout ce qu’il y a à prendre »

Le mercredi 17 janvier 2024 à 17:48 par David Demri

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Auteur d’un excellent début de saison avec le Stade-Toulousain, l’ailier Matthis Lebel est récompensé.

En effet, ce-dernier a été appelé par le sélectionneur Français Fabien Galthié pour intégrer le groupe France à l’approche du Tournoi des Six-Nations.

Interrogé via L’équipe, il a exprimé sa satisfaction. Extrait:

Ça fait toujours plaisir, évidemment. C’est même gratifiant. Être avec les Bleus, tout le monde en rêve. En fait, ça vient récompenser les efforts fournis à l’entraînement pour être performant tous les week-ends. Après, je n’ai pas envie de brûler les étapes, ni même de me faire des films dans la tête. J’essaie de rester concentré sur le match de ce prochain week-end avec Toulouse contre Bath, en Coupe des champions.

Il l’avoue : voir son nom apparaître dans certains articles l’a fait tilter. Extrait:

Je préférais ne pas trop y penser. Je ne voulais pas risquer d’être déçu. Imaginer être pris et finalement ne pas l’être, ça peut être dur à vivre. Cela dit, voir mon nom apparaître dans des articles a quand même fini par me mettre la puce à l’oreille. Mais pas au point de me lever le matin en me disant que j’allais être sélectionné.

Matthis Lebel a également évoqué son absence de la Coupe du monde. Extrait:

Fabien Galthié m’avait passé un coup de fil pour m’expliquer le pourquoi du comment. C’était sa décision et je la respecte amplement. La frustration est juste venue du fait que je n’ai même pas fait partie des 42 pour préparer la compétition alors que ça faisait deux ans et demi et que je tournais avec cette équipe, que j’avais même eu la chance de disputer cinq rencontres (la dernière en novembre 2022 contre l’Australie) et que, quand je n’étais pas sur la feuille de match, j’étais souvent 24e homme. Or, quand tu n’es pas dans les 42, tu ne peux même pas défendre tes chances en direct, ni même sentir si tu es loin ou pas du niveau requis.

J’ai fait en sorte d’évacuer tout ça pendant la coupure estivale. Penser à autre chose qu’au rugby m’a fait du bien. Et puis, même si ça te met une baffe, rater une Coupe du monde te fait gagner aussi en maturité. À la reprise, j’ai aussitôt basculé sur de nouveaux objectifs avec mon club. On savait que le début de saison serait hyper compliqué parce qu’on avait la moitié de l’effectif à la Coupe du monde. On comptait donc sur moi et d’autres joueurs qui ont l’habitude d’être dans la rotation pour encadrer les jeunes appelés à compenser les absences. J’ai trouvé dans cette responsabilité une nouvelle source de motivation. Après, une fois que la Coupe du monde a commencé, je me suis mis à fond derrière l’équipe de France et les copains qui étaient sur le terrain.

Désormais, une nouvelle dynamique est lancée en vue de la Coupe du monde 2027. Extrait:

Forcément, une nouvelle dynamique sera mise en place pour aller chercher cette Coupe du monde dans quatre ans en Australie. C’est toujours bien de faire partie du début d’une l’aventure, même si ça ne veut pas dire qu’on y sera toujours à la fin. Parce que quatre ans, c’est long.

Pour conclure, Matthis Lebel exprime sa grande détermination. Extrait:

D’abord, ça sera de m’envoyer à 100 %, comme d’habitude, pour être le plus performant possible. Mais je suppose que, très vite, mon esprit de compétiteur reprendra le dessus et que j’essaierai d’aller accrocher une place dans les 23 tout en restant à ma place et en respectant le cadre. Je n’ai aucun doute là-dessus. Je prendrai tout ce qu’il y a à prendre.

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