Hier Toulon s’est imposé brillamment et avec le bonus face à Pau.

A la fin du match, les Toulonnais étaient tout sourire et joyeux.

Avec cette sixième victoire consécutive, Toulon se place sur le podium du Top 14.

Malgré leur joie, les joueurs de Toulon sont conscients des domaines où ils doivent encore progresser. La discipline reste un point à améliorer, avec 11 fautes commises hier, ainsi que leur capacité à « tuer » le match plus rapidement.

Après avoir pris une avance de 24-10 à la 30e minute, les Varois ont vu les Béarnais revenir à 24-20 au début de la seconde période. Ce relâchement inattendu les a obligés à redoubler d’efforts pour décrocher le bonus offensif en fin de match, avec quatre essais inscrits en 18 minutes.

Ce Toulon en pleine ascension semble désormais être la troisième force du championnat.

Leur performance contre Pau montre une équipe capable de répondre aux défis, mais aussi consciente des ajustements nécessaires pour atteindre le sommet.

Pour Var-Matin, Matthias Halagahu rappelle qu’il faut rester concentré, en match et hors match. Extrait :
C’est un plaisir d’être troisièmes après 12 journées, mais on n’a pas la mémoire courte, et on sait que tout peut aller très vite. Donc c’est chouette, il faut savourer, mais ne surtout pas se croire arrivés. Tout le monde doit rester en éveil, même si c’est agréable de passer Noël sur le podium. On voulait marquer trop vite, alors qu’on avait annoncé dans la semaine vouloir imposer un jeu plus direct. Si on veut être une grande équipe, on doit respecter la stratégie du début à la fin d’un match. Il faut vraiment qu’on tue ces matchs. 

Maxime Petitjean mesure tous les progrès effectués. Extrait :

Il y a quelques années, cette fin de match aurait été bien plus compliquée… Mais là, on a franchi un palier. On le démontre chaque semaine, on ne lâche jamais rien, on ose tenter des choses, se faire plaisir. Les mecs ont confiance. En eux, en le groupe. Toulon retrouve l’état d’esprit et la place à laquelle il doit être. Et on sent le public pousser derrière le groupe, c’est fabuleux. Depuis le banc, j’en ai des frissons. Alors je n’imagine pas les joueurs… Le championnat est encore long, beaucoup d’équipes vont prétendre au top 6 et on doit encore progresser si on veut atteindre le très haut niveau, l’excellence. Mais si on reste sérieux, je suis convaincu qu’on peut s’offrir une saison sympa.