Le trois-quarts polyvalent du Rugby Club Toulonnais, Mathieu Smaïli s’est confié en conférence de presse.

Ce-dernier a expliqué se sentir bien depuis quelques temps. Extrait:

« Je me sens bien en ce moment, à l’image de l’équipe. On est tous dans une bonne dynamique. Donc en ce moment ça va. On a mangé notre pain noir depuis le début de la saison. On a beaucoup bossé à l’entraînement. Et une fois qu’on a compris que le jeu que l’on veut mettre en place le week-end fonctionne, on veut le faire à fond et on veut prendre du plaisir là-dedans. C’est ce qu’il se passe.

Je pense que le jeu mis en place me correspond. Je me retrouve bien là-dedans, il y a du déplacement et j’aime beaucoup déplacer le ballon. Je me retrouve là-dedans. Tout le monde prend du plaisir, moi aussi et j’espère que ça va continuer. »

Il analyse l’équipe Paloise. Extrait:

« Pau est très fort dans le déplacement du ballon, ils font de longues séquences, ils gardent beaucoup le ballon, ils n’ont pas peur de s’exposer même dans leur camp. On est conscient qu’il faudra défendre de longues phases de jeu sans faire de fautes sinon ça va nous coûter des points. »

Il ne cache pas avoir demandé au staff Toulonnais de le fixer au poste de centre plutôt que de l’utiliser fréquemment à différents postes. Extrait:

« C’est important de jouer à un poste fixe comme ça je sais où je vais. Mais je peux dépanner à l’ouverture. Par exemple, on a seulement Enzo Hervé avec la blessure de Dan Biggar donc je sais que je peux dépanner en 10. Mais c’est vrai que c’est mieux que ce soit clair entre nous. C’est mieux pour la progression d’être fixé à un poste. La saison dernière déjà, je voulais que l’on me fixe à un poste et c’est resté comme ça. En 10 il y a du monde mais s’il y a un blessé je suis là. Mais je suis plus fixé au centre maintenant avec un cas particulier en cas de blessure à l’ouverture.

Le centre est mon poste de formation. Dans la fin de mon adolescence, j’ai aussi joué en 10 et je me suis éclaté. Cela m’a apporté plein de bénéfices. Je ne suis pas un 12 percutant mais plus passeur et distributeur de jeu. Le fait de jouer 10 m’a montré l’importance d’un 12 à côté d’un 10, parler, communiquer et aider le 10, c’est hyper important. Cela m’a servi de jouer 10 pour donner confiance au 12. »

Il avoue s’être posé la question de savoir s’il avait véritablement le bon gabarit pour jouer au centre. Extrait:

« Je me suis posé quelques questions car en regardant les équipes du Top 14, les centres sont beaucoup plus costauds que moi. Mais le rugby est en train de changer et dans chaque équipe, les centres ne sont plus aussi costauds qu’avant. Il y a des systèmes de jeu différents et on n’est pas obligé d’être les plus costauds au centre. A une période je doutais et je me demandais s’il ne fallait pas que je reste en 10. J’ai aussi bossé physiquement pour ne pas être à la rue. Je ne suis pas le plus costaud mais je reste dans les clous.

Jérémy Sinzelle est un mec qui a de l’expérience et il a gagné pas mal de choses. Je suis assez proche de lui car on a le même profil. Je m’inspire de lui car c’est un mec qui a beaucoup de présence sur le terrain, il parle beaucoup et c’est important dans notre système de jeu. On discute beaucoup car on est assez proche et c’est bénéfique pour moi. »

Pour conclure, Mathieu Smaïli raconte ses retrouvailles avec Melvyn Jaminet. Extrait:

« C’est sûr que ça fait bizarre de retrouver Melvyn Jaminet. On est content. Il est content de rentrer ici. J’en ai parlé avec lui et il ne réalise pas qu’il est ici vraiment définitivement et non plus juste en vacances. On est content qu’il soit là, il est content et on a hâte qu’il joue avec nous. Ca rappelle un peu de souvenirs. Mais on n’a jamais perdu contact. On se parle souvent. Mais là, c’est vrai qu’une fois qu’il est arrivé et qu’il a vu le Campus, ça lui a fait bizarre. Maintenant il faut qu’il s’intègre. »