Mathieu Bastareaud: « Se faire plaisir »
Mathieu Bastareaud: « Se faire plaisir »
Le mardi 12 mars 2013 à 18:06 par David Demri
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Avant la dernière rencontre du Tournoi et alors que les résultats sont pour l’instant catastrophiques, le centre du XV de France, Mathieu Bastareaud, met en avant le besoin de terminer sur une note positive.
Les conditions climatiques dantesques aujourd’hui sur l’Ile-de-France ont-elles perturbées votre semaine d’entraînement ?
Mathieu BASTAREAUD: Un peu puisque, faute de terrain, on a été obligé d’annuler une séance en opposition contre les moins de 20 ans. Elle est reportée à mercredi et la semaine va devoir être réorganisée. Mais, ces quelques contraintes mises à part, ça ne nous affecte pas trop. Nous sommes encore en phase de récupération. On sait surtout tous ce que l’on a à faire sur le terrain. Cela fait sept semaines que l’on est ensemble. Les repères, on les a.
Comment abordez-vous ce dernier match du Tournoi face à l’Ecosse ?
M.B: Avec la volonté de faire quelque chose de bien. Nous avons réussi en Irlande à stopper cette spirale de défaites dans laquelle on était prise depuis le début du Tournoi. Cela fait du bien. Parce que perdre n’est jamais facile, a fortiori avec l’équipe de France, plus encore quand il s’agit du Tournoi. Il faut désormais que l’on gagne au moins un match. On ne pourra pas s’en satisfaire, cela ne gommera pas le reste, mais c’est le minimum que l’on puisse faire. Un victoire nous permettrait au moins, de se quitter sur une note positive, la tête haute.
Que pensez-vous de vos derniers adversaires, l’Ecosse ?
M.B: A la vidéo, il ressort qu’ils sont beaucoup moins ‘fou-fou’ que par le passé. Avant, l’Ecosse avait un jeu déroutant pour ses adversaires, elle conservait énormément le ballon, imposait de longues séquences, mais y laissait beaucoup de plumes également. Elle a nettement posé son jeu, ciblant plus précisément les bonnes occasions à jouer. Elle possède en outre des joueurs de qualité. Les deux ailiers naturalisés que sont Maitland et Visser, c’est du très haut niveau mondial.
Cela vous fait-il peur, en cas de défaite, de finir dernier du Tournoi des VI nations, pour la première fois de l’histoire du XV de France ?
M.B: On ne l’envisage pas. On pense d’abord à se faire plaisir sur le terrain. Enfin. Nous n’en avons pas eu l’occasion depuis le début du Tournoi. Pourtant je peux vous assurer que le groupe vit bien. C’est un peu bateau de le répéter ainsi, mais c’est une réalité. Dans l’adversité de ce Tournoi, tout le monde est resté solidaire, s’est soutenu. Tout le monde veut bien terminer la compétition. Tout le monde enfin se tourne vers l’avenir. Il n’a échappé à personne que l’enjeu majeur, la finalité pour ce groupe, c’est la Coupe du monde qui aura lieu en 2015. On ne doit pas être aveuglé par cela, on ne doit pas l’occulter non plus.
Source: rugbyrama.fr
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