Mathieu Bastareaud: « La première fois que j’ai joué ici, j’ai marqué deux essais »

Mathieu Bastareaud: « La première fois que j’ai joué ici, j’ai marqué deux essais »

Le vendredi 7 mars 2014 à 17:55 par David Demri

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Avec-Bastareaud-et-Suta_article_hover_previewLors d’un long entretien accordé à L’équipe, le trois-quarts centre Toulonnais, Mathieu Bastareaud a évoqué le match à venir contre l’Ecosse dans le cadre du Tournoi des Six-Nations.

Il avoue également être content d’être associé à son coéquipier de club Maxime Mermoz car ils se connaissent bien. Aussi, il tient à préciser que la première fois qu’il a joué à Murrayfield, il a été l’auteur de deux essais. Extrait:

«Quel est votre état d’esprit, depuis le début du Tournoi ?
Je me sens très bien. C’est un honneur et une joie d’être en équipe de France. J’ai la chance d’avoir un club qui gère bien mes temps de jeu. J’ai soufflé en étant sur le banc des remplaçants en Top 14.

Quelle est votre complémentarité avec Maxime Mermoz ?
On joue ensemble depuis l’année dernière, on s’entend bien sur le terrain. On échange beaucoup. Je suis content pour lui. Il a beaucoup bossé. Etre dans les trente, c’est bien, mais être dans les vingt-trois, c’est mieux. Il était frustré de faire des aller et retour et il s’est accroché.

C’est un plus d’être associé à un partenaire de club ?
On s’entraîne tous les jours ensemble, on a des repères, on anticipe plus rapidement ce que va faire le coéquipier.

Même si ce n’est pas l’association numéro 1 en club ? Car vous n’avez été associés que six fois, Mermoz et vous, à Toulon…
Parce qu’il y a Matt Giteau (rires). On ne peut pas l’enlever. Lui, c’est la référence, ce qui se fait de mieux. Quand il faut le faire souffler, on nous fait jouer (rires). Maxime et moi, on se voit tous les jours, on se côtoie à l’entraînement, on sait comment on se déplace sur le terrain. Je ne me fais pas de souci…

L’Ecosse, c’est un bon souvenir ?
La première fois que j’ai joué ici, j’ai marqué deux essais, on avait gagné et on avait fait le Grand Chelem (2010). Mais en dehors de ça, Murrayfield, il y a l’hymne a capella, l’ambiance. C’est beau à vivre.

Vous étiez attendu, aussi, après l’épisode de Wellington en juin 2009.
Je me concentre sur ce que je dois apporter de mieux sur le terrain, à l’équipe. J’ai changé. J’étais trop naïf, trop gentil. Je me suis blindé. Et paradoxalement, je me suis ouvert, aussi.

Votre première sélection remonte à 2009. Est-ce que vous vous considérez comme un ancien, dans cette équipe de France ?
Non, comme un simple soldat, au service de l’équipe. Je discute avec Jules (Plisson) de temps en temps. Mais je ne me sens aucune légitimité pour donner des conseils. Ça fait un moment que joue au rugby, que j’enchaîne les matches de Top 14, et là, oui, parfois, je me sens vieux (rires). Mais pas au point de franchir ce cap en équipe de France. A moi de m’investir un peu plus auprès des autres. Mais ce n’est pas dans ma nature. Si on me le demande un jour et que ça peut apporter, pas de problème. Mais je ne vais pas me mettre à parler au groupe alors que je ne l’ai jamais fait avant.»

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  1. Lionel 8 mars 2014 at 10h- Répondre

    Des paroles sages, saines et mesurées, il a vraiment pris de l’ampleur à tous les niveau notre Basta.