Mathieu Bastareaud: « Je me souviens d’un match où j’avais été catastrophique… »

Mathieu Bastareaud: « Je me souviens d’un match où j’avais été catastrophique… »

Le mercredi 6 mars 2019 à 15:48 par David Demri

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Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, le trois-quarts centre du XV de France, Mathieu Bastareaud s’est exprimé sur le match à venir contre l’Irlande, programmé samedi après-midi à l’occasion de la quatrième journée du Tournoi des Six-Nations.

Ce-dernier s’attend à un match très compliqué face à une belle nation. Extrait:

« Ce n’est pas la deuxième nation mondiale pour rien. Cette une équipe très structurée, depuis des années. Ce n’est pas forcément très spectaculaire mais c’est très efficace. C’est très rodé et ils le font très bien. Il faudra être bien vigilant sur ça et avoir une bonne communication. Ils commencent les matchs à fond pour imposer leur rythme. »

Il a ensuite évoqué son association à Gaël Fickou. Extrait:

« Cela fait quelques matches qu’on est alignés tous les deux. On commence à se connaître. Quand on a Gaël à côté de soi, bien sûr que c’est un atout. On connaît ses qualités ballons en mains. Défensivement, on arrive à bien communiquer. De toute façon, avoir Gaël dans son équipe, c’est forcément un plus. Il a cette qualité rugbystique que peu de joueurs ont. »

Pour s’améliorer, Mathieu Bastareaud avoue travailler plus qu’avant. Extrait:

« Je travaille un peu tous les secteurs, notamment sur la condition physique, le fitness. Chacun a des petits points à améliorer. Au début, ce n’était pas une routine. Mais au fur et à mesure, j’ai des habitudes quotidiennes pour me rassurer. Ça fait du bien à la tête. »

Il explique avoir eu le déclic à l’issue d’un match catastrophique de sa part contre le Racing 92, sous l’ère Dominguez. Extrait:

« Cela fait deux, trois ans que j’ai installé ça. Je suis sorti d’une saison un peu compliquée avec Toulon. En début de saison, je n’avais pas du tout été bon. Je me souviens notamment d’un match au Racing où j’avais été catastrophique. Le coach de l’époque, Diego Dominguez, m’avait un peu remonté les bretelles et beaucoup remis en question. Avec son accord, je lui avais demandé de me laisser en dehors du groupe pendant trois semaines pour pouvoir travailler. A partir de ce moment-là, j’ai mis des choses en place avec les préparateurs physiques et le coach sur la répétition des courses, pour enchaîner plusieurs plaquages, des courses de soutien ou de replacements, etc. »

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