Le trois-quarts centre ou troisième ligne centre du LOU Rugby, Mathieu Bastareaud va prochainement effectuer son retour en France. Ce-dernier a réservé des billets pour un voyage retour programmé le 30 avril.

Lors d’un entretien accordé au journal sportif L’équipe, l’ancien joueur du Rugby Club Toulonnais a expliqué suivre l’évolution de la situation concernant le Top 14 de loin.

Selon lui, les idées de la Ligue Nationale de Rugby sont quelque peu bricolées. Extrait:

« Je suis ça de loin. Il y a plusieurs scénarios, je crois. De toute façon, il faudra se plier aux consignes du gouvernement. Ce que j’ai cru comprendre, c’est que si le championnat reprenait en août, ce serait avec les effectifs de la saison future, il y aurait deux semaines de trêve après la finale et on recommencerait. C’est bricolé, quoi (il sourit). Après, est-ce qu’on a le choix ? Je ne suis pas à la Ligue. C’est une situation bizarre. Après, des décisions vont être prises, qui ne plairont pas forcément à tout le monde, mais si on veut aller de l’avant… C’est comme ça. »

Il n’a aucune idée du planning qui sera proposé par la Ligue Nationale de Rugby pour la reprise du rugby en France. Extrait:

« C’est difficile de se prononcer, de savoir quand je pourrais rejouer. Même si tu te prépares de ton côté, ça n’a rien à voir avec l’intensité d’un match de rugby. O.K., tu travailles le cardio, la condition physique, mais quand tu joues ça n’a rien à voir : il y a le contact, le stress du match. C’est difficile de se projeter. S’il s’avère qu’on devait recommencer avec les effectifs de la saison prochaine, il faudrait en plus créer des automatismes entre les mecs. »

Mathieu Bastareaud évoque un gros nœud dans les diverses informations révélées au fil des joueurs. Il rappelle ne pas du tout vouloir se mettre en danger, tout comme les autres joueurs et les supporters. Extrait:

« On n’a pas tellement d’informations, quand on y pense. Quand on regarde bien les choses, il y a beaucoup d’informations… mais elles sont parfois contradictoires et rien n’avance. J’ai l’impression que c’est une espèce de gros nœud, qu’on prend par un bout, sans trouver la fin… Tant qu’il y a un risque, il ne faut pas reprendre. Ça ne sert à rien de se mettre en danger, ni les joueurs, les spectateurs. »