Avec sa longue coupe de cheveux, on reconnaît facilement le nouveau pilier Toulonnais: Martin Castrogiovanni. Dans un entretien accordé à La Provence, il espère néanmoins qu’on le reconnaîtra grâce à ses performances sur les terrains plutôt que par son physique unique. Extrait:

« Que ce soit en Italie ou en Angleterre, c’est d’abord pour mes prestations sur les terrains que l’on me reconnaît. Je ferai tout pour qu’il en soit également ainsi avec le RCT. »

Arrivé il y a un mois seulement, le pilier international Italien s’est rapidement intégré au sein du groupe Rouge et Noir. Il explique d’ailleurs que tous les membres de l’équipe sont importants et que Bernard Laporte fait bien tourner l’effectif. Extrait:

« Le RCT n’est pas seulement une équipe d’une grosse dizaine d’individualités, c’est un groupe d’au moins trente gars. À mon poste, par exemple, on se relaye constamment. Il n’y a pas de titulaires indéboulonnables, on est tous des maillons importants dans le dispositif de l’équipe. C’est une chance de pouvoir côtoyer de tels joueurs ! »

Particulièrement enthousiaste vis à vis de la ferveur populaire autour du RCT, Martin Castrogiovanni adoré être au contact des supporters. Extrait:

« C’est également un privilège d’être au contact du public toulonnais. Lorsque je suis au volant de ma voiture à Toulon et ses alentours, on n’arrête pas de me lancer des ‘Allez RCT !’. C’est magique ! C’est le rêve de tout rugbyman et je le réalise ! Je suis comme chez moi ici ! Vendredi dernier, pour la venue de Gloucester, c’était la première fois de l’intersaison que l’équipe est arrivée à Mayol en bus et nous avons ainsi rejoint les vestiaires en passant au milieu des supporters. Ouah, c’était impressionnant ! Quelle émotion ! Et pourtant, il ne s’agissait que d’un match amical. J’imagine déjà l’ambiance qui régnera lors de la réception du Racing-Métro, le 23 août, en championnat.« 

Enfin, il sait qu’il lui faudra un temps d’adaptation au jeu du Top 14 avant d’être à 100%. Extrait:

« Par rapport à mon propre vécu jusqu’à présent, ce sera complètement différent. Lors de nos deux premiers matches amicaux, j’ai déjà pu constater, par exemple, que le jeu était beaucoup plus axé sur l’aspect physique qu’en Angleterre. Mais ça me va. Pour moi, c’est un nouveau défi à relever. »

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