Marcus Smith raconte ses négociations échouées avec le Racing 92 et évoque son envie de découvrir le Top 14 !

Marcus Smith raconte ses négociations échouées avec le Racing 92 et évoque son envie de découvrir le Top 14 !

Le dimanche 5 mai 2024 à 11:14 par David Demri

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Ce dimanche après-midi à 16h00, les Harlequins défieront Toulouse au Stadium en demi-finale de la Champions Cup.

Interrogé via L’équipe, ce-dernier a évoqué un match très excitant à jouer. Extrait:

C’est très excitant, un des rêves de ma carrière de rugbyman, j’aspire à ça. Je veux relever ce défi, me mesurer aux meilleurs. On n’a encore rien fait, mais avoir l’opportunité de jouer à Toulouse, contre l’équipe qui a gagné cinq fois cette compétition, un club historique avec tant de joueurs et un staff incroyables, ça sera spécial !

On devra être prêts émotionnellement et physiquement pour obtenir le résultat qu’on veut. Il y a de l’excitation parce qu’on est un groupe de jeunes joueurs, dont beaucoup sont passés par le centre de formation. Et on veut écrire notre histoire. S’arrêter en demi-finales, ça ne nous satisferait pas.

Il se rappelle de la lourde défaite concédée par son équipe contre Toulouse, au mois de décembre dernier (19-47). Extrait:

Au Stoop, c’était une leçon d’humilité pour nous. On en a appris beaucoup, on n’était pas à 100 % et contre les meilleurs clubs, tu ne peux pas t’en tirer comme ça. On en a tiré les leçons, et on a planifié certaines choses pour montrer un visage différent à Toulouse. Je suis sûr que ça sera un spectacle incroyable pour les fans !

Il explique ensuite la philosophie de jeu de son équipe. Extrait:

Notre philosophie, c’est « allons-y, soyons courageux, n’ayons peur de rien et prenons du plaisir ». Notre club est dans la région londonienne, le stade est souvent plein, on veut divertir le public. Parfois, on n’y arrive pas, bien sûr, mais c’est cette attitude qui nous a permis de gagner au Racing (28-31, le 10 décembre) puis à Bordeaux (41-42 en quarts). Être agressif et malin aussi. C’est notre similarité avec Toulouse, que j’ai tant regardé, de mon enfance à plus récemment : leur état d’esprit est le même, s’il y a de l’espace, même de loin, ils vont y aller, ils ont confiance en leur adresse et leur talent pour se tirer d’affaire ! C’est comme ça qu’on veut jouer aussi, alors, je croise les doigts, ça pourrait être un match avec beaucoup de points.

Dans la foulée, il a parlé de son duel à venir avec Romain Ntamack. Extrait:

Je joue contre Romain depuis les catégories de -20 ans et on avait perdu la finale de la Coupe du monde 2018 contre lui. On a toujours gardé le contact depuis. J’adore sa manière de jouer, de conduire son équipe. Alors c’était terrible de le voir se blesser juste avant une Coupe du monde à la maison, alors qu’il jouait si bien pour Toulouse et la France.

La France a beaucoup de demis d’ouverture de talent, avec Matthieu Jalibert et même Louis Carbonel, tous ceux contre qui j’ai joué en grandissant, et tous aiment faire vivre le ballon. Et Romain est de cette trempe. Il vient d’une belle famille de rugby, il a déjà eu beaucoup de succès sous le maillot toulousain. Ça sera un honneur de l’affronter, j’aime comment il joue et après, j’espère qu’on pourra partager une bière !

Lorsque le journaliste lui indique que de nombreux joueurs Anglais ont signé en France pour les saisons à venir, Marcus Smith n’écarte pas l’idée de rejoindre la France à l’avenir. Extrait:

Chacun a ses propres buts dans la vie. Le Top 14 est un Championnat incroyable, avec cette difficulté semaine après semaine, ces stades pleins. Chaque fois que j’ai eu la chance de jouer en France, c’était du bonheur ! Tous ces gars qui y vont, ils essayent d’y progresser. Je leur souhaite bonne chance, mais de mon côté, je suis aux Harlequins. Peut-être qu’un jour, je jouerai en Top 14 !

Pour conclure, Marcus Smith est revenu sur ses discussions avec le Racing 92 remontant à quelques mois. Extrait:

C’était intéressant d’échanger avec Stuart. Pour moi, le Racing c’est un club historique, incroyable, avec ce style, cette élégance dans le maillot, surtout le numéro 10, qui a été porté par des joueurs de classe mondiale. J’ai étudié cette option très sérieusement. Mais là, je suis heureux, en paix avec moi-même aux Harlequins. On a quand même des carrières courtes, alors un jour, le Top 14 sera vraiment une possibilité pour moi.

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