Marcel Van der Merwe sur les changements d’entraineurs au RC Toulon : « C’était un énorme bordel »
Marcel Van der Merwe sur les changements d’entraineurs au RC Toulon : « C’était un énorme bordel »
Le samedi 8 octobre 2022 à 16:00 par David Demri
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Ce samedi après-midi, le pilier droit Marcel Van der Merwe affrontera le Rugby Club Toulonnais au Stade Mayol avec le CA Brive.
Interrogé via Var-matin, ce-dernier est revenu sur son aventure avec le RCT, de 2016 à 2020. Extrait:
« Toulon était un club qui m’impressionnait depuis des années, et c’était un moment de ma carrière où j’avais besoin de me prouver certaines choses… Dès lors, ce challenge toulonnais me paraissait extrêmement ambitieux. Il y avait une histoire qui me parlait, un projet, des joueurs… Je voulais tenter l’expérience, afin de voir si je pouvais apporter une plus-value dans ce grand club. Alors, quand Laurent Emmanuelli a contacté mon agent, tout a été très vite. Ensuite, j’ai échangé avec Diego Dominguez et l’aventure était lancée. »
Il concède que le club a traversé une période de turbulence à partir de 2016 avec énormément de changements d’entraineurs. Extrait:
« C’était un énorme bordel, c’est vrai, et en même temps nous avions été jusqu’en finale de Top 14. C’était et ça restera une des saisons les plus folles de ma carrière. On a connu des hauts, des bas, de la déception de voir partir des mecs, de sentir le club dans la tourmente… Avec tous ces événements, j’ai rapidement assimilé la passion qui entourait le RCT. Et entre les joueurs, il y a eu une connexion très spéciale. On s’est serré les coudes, on s’est appuyé sur les leaders… Je pense à Matt Giteau, Juan Lobbe, Duane Vermeulen ou encore Ma’a Nonu. Ils s’assuraient que tout le monde aille bien, que les mecs soient à leur place, que chacun sache ce qu’on attendait de lui sur le terrain. Ils nous répétaient : « Malgré ce qu’il se passe en dehors du terrain, nous avons des qualités, alors continuons de croire en nous, jouons pour les autres, pour le club, pour la ville et on se donne rendez-vous en fin de saison. »
Une chose est sure : il se souviendra très longtemps de sa première saison disputée avec Toulon. Extrait:
« Comme je vous l’ai expliqué, la première saison était spéciale. Mais au-delà de ça, à Toulon, j’ai eu le privilège de tomber sur une génération dorée. Dans ma carrière, je n’aurais jamais imaginé côtoyer tant de grands joueurs. J’ai appris énormément de choses, et notamment le fait qu’il fallait m’amuser, prendre du plaisir sur le terrain. Ça peut paraître élémentaire, mais ça a été un déclic pour moi. Je me suis servi de ce conseil au rugby, mais également dans la vie. Puis sorti du rugby, Toulon a marqué ma vie. Mon fils est né ici, on a des dizaines de souvenirs avec ma femme : je suis arrivé en tant que jeune Sud-Africain, je suis reparti en tant que père de famille. »
Pour lui, revenir à Toulon représente toujours quelque chose de spécial. Extrait:
« Jouer à Toulon sera toujours particulier (sourire). J’ai déjà eu la chance de revenir avec les London Irish en mai dernier, c’était un moment fort pour moi. Mayol est un stade à part dans mon coeur. Et je serai toujours excité de jouer ici. D’autant que ma femme et mon fils seront présents. Mais une fois le coup d’envoi donné, ne soyez pas inquiet, je basculerai sur la rencontre (rires). »
Pour conclure, Marcel Van der Merwe espère pouvoir boire une bière avec ses anciens coéquipiers à l’issue du match de ce samedi. Extrait:
« De nombreux. Et j’espère qu’on aura l’occasion d’aller boire une bière après le match. Je pense à Emerick Setiano qui était un jeune joueur et que j’ai vu grandir, devenir international. Je suis super fier du pilier, et du mec qu’il est devenu. Je pense également à Charles Ollivon qui est un ami. »
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Je c onfirme un vrai bordel lol
Que certains semblent regretter …ou totalement occulter en idéalisant les dernières années de l’ère Boudjellal lorsqu’ils s’en prenne à la direction et/ou au staff.
Oui, sinon on a eu le même entraineur pendant 3 ans et demi et c’était un énorme bordel aussi… Les gens sensés auraient tous préféré que Boudjellal ait le dernier mot pour virer Collazo dès la première année !
Bien sûr, virer et indemniser un nième coach cela aurait fait le plus grand bien au club, hein…
Surtout quand on sait ce qu’il s’est passé ensuite et les difficultés financières qui en ont découlé…
cela aurait une décision « sensée » !
Parce que l’indemniser encore davantage une fois que tu l’as prolongé jusqu’en 2025, c’était mieux ? Arrête, tu t’enfonces…
Qui fut le président… Un certain Boudjellal, celui qui critique les autres
Faudrait lui offrir un maillot à la fin du match.
Bon joueur et bel état d’esprit. Bonne continuation Marcel
Dans le match d’aujourd’hui il est encore là et a fait la force de la mêlée briviste.