L’entraîneur des avants du Rugby Club Toulonnais, Marc Dal Maso s’est présenté en conférence de presse ce vendredi midi pour évoquer la réception de Bordeaux-Bègles au Stade Mayol, programmée dimanche après-midi à l’occasion de la treizième journée du Top 14.

Dans un premier temps, ce-dernier évoque l’importance des vacances qui ont fait du bien au groupe Varois. Extrait:

« Les joueurs avaient besoin de souffler. Il y a eu beaucoup de matches et notamment à l’extérieur donc ça fait du bien de se régénérer pour ce bloc qui est encore difficile jusqu’à Noël. Les internationaux sont un peu mâchés car ils ont disputé trois matches difficiles, notamment le dernier match pour l’équipe de France. Je pense que s’ils avaient eu une semaine de vacances supplémentaire, ils l’auraient bien prise. »

Face à Bordeaux, Marc Dal Maso s’attend à une rencontre particulièrement compliquée. Extrait:

« On a une journée de repos supplémentaire par rapport au fait que l’on joue le dimanche. Donc on a travaillé sur tous nos systèmes. On a eu une journée de vidéo en plus pour préparer ce match qui est assez compliqué sachant que Bordeaux-Bègles est une très belle équipe avec un début de saison assez remarquable. On a rapidement débriefé sur Castres et on a vite travaillé sur Bordeaux car c’est une équipe très organisée et très pointilleuse sur le déplacement des joueurs. Elle est très intéressante sur le jeu dans le désordre. Bordeaux, c’est très organisé sur ses conquêtes et sur les turnovers. C’est une équipe très bien huilée, très bien agencée avec des joueurs de qualité particulièrement derrière où il y a beaucoup de vitesse. »

Le coach des avants du Rugby Club Toulonnais est ensuite revenu sur la défaite de l’équipe à Castres, il y a deux semaines. Extrait:

« A Castres on a pêché collectivement. Il y avait de la vitesse derrière mais il y a eu un manque de vitesse devant parce qu’au niveau des rucks on n’a pas très bien circulé et à l’arrivée, on s’est mis en danger par rapports aux trois-quarts qui ont pris des rafales entre les avants et les trois-quarts de Castres. C’est à nos avants de bien circuler pour que la tâche soit bien répartie au niveau de la défense. Individuellement on a péché en loupant des plaquages trop facilement. On a aussi mis des coups de pied avec peu de pression quand on a tapé. Donc il y a eu des espaces et de la vitesse prise par l’équipe de Castres qui nous a vraiment mis en danger. »

S’il ne se montre pas bien serein à l’approche de la rencontre, Marc Dal Maso précise néanmoins ne pas douter. Extrait:

« Du doute ? Qui a peur est un peureux. Du doute de recevoir Bordeaux: ok car c’est une très belle équipe. Mais on n’a pas à douter car l’équipe continue à se construire toutes les semaines. On doit encore voir une évolution ce week-end. Là où on a péché, c’est sur la conviction et l’envie de vouloir gagner. Ce n’était en tout cas pas suffisant à Castres car on a péché collectivement. Ça nous a mis en mal collectivement. »

Par ailleurs, il rappelle que jouer à Mayol n’est vraiment pas une garantie de victoire. Extrait:

« On peut considérer que jouer à Mayol depuis le début de la saison, ce n’est pas une garantie. On a perdu deux fois: une fois en Coupe d’Europe et une fois en championnat. On a ensuite joué des matches plutôt compliqués avec le Stade-Français et Clermont. Il y a eu que le match face à Grenoble qui a été maîtrisé. »

Lorsqu’un journaliste lui demande si le RCT prépare le match Européen contre les Scarlets via cette confrontation face à l’UBB, Marc Dal Maso précise que l’équipe prépare tous les autres matches de la saison également. Extrait:

« On ne prépare pas spécialement un match, on prépare tous les matches en essayant d’être le plus précis possible et de donner le plus d’informations aux joueurs pour ne pas avoir de surprises quand on jouera dimanche. »

Questionné au sujet des allers – retours effectués par Maxime Mermoz entre Marcoussis et Toulon, Marc Dal Maso avoue qu’il s’agit-là d’une situation compliquée pour le joueur. Extrait:

« Ce n’est pas facile pour un joueur d’être appelé et de rentrer à la maison une semaine après. C’est à lui de gérer cela le plus rapidement possible. Il est pris et on le renvoie à la maison. C’est un peu compliqué pour lui. On essaie de s’adapter à la situation. »

Pour conclure, Marc Dal Maso affirme ne pas s’être intéressé aux élections à la FFR. Extrait:

« Je ne regarde pas les élections à la Fédération. »