Maître Vey : « Cette femme a consenti à un acte sexuel mais son entourage l’a convaincue qu’elle ne pouvait pas avoir été consentante »
Maître Vey : « Cette femme a consenti à un acte sexuel mais son entourage l’a convaincue qu’elle ne pouvait pas avoir été consentante »
Le jeudi 26 septembre 2024 à 10:17 par David Demri
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L’avocat des deux joueurs Français Oscar Jegou et Hugo Auradou, Maître Vey s’est confié via Le Parisien pour évoquer l’avancée de l’affaire.
Selon lui, tous les propos tenus par la plaignante sont faux et déguisés.
Il explique clairement que la thèse la plus probable est que cette femme a consenti à un acte sexuel mais que son entourage l’a convaincue qu’elle ne pouvait pas avoir été consentante au rapport qui a eu lieu.
Il s’explique en détails. Extrait:
« L’ensemble des éléments versés au dossier ayant établi que le récit de la plaignante ne pouvait pas s’être produit comme elle l’a décrit. Heureusement, une série d’éléments objectifs ont pu être établis par la justice. Sur 90 % du récit, des éléments de la plaignante sont incohérents, comme l’explique le parquet. En langage politiquement correct, on dit que ça « affaiblit » son discours. En fait, ça ne l’affaiblit pas, ça le rend inaudible, impossible à soutenir dans le cadre d’un procès.
La magistrate en charge de l’unité des délits contre l’intégrité sexuelle (Daniela Chaler), le 2 septembre, dit que la plainte s’est affaiblie, non seulement en raison du propre témoignage de la plaignante, rempli de contradictions détaillées par le juge d’instruction (…), mais aussi à cause des explications fournies par le médecin légiste, le dentiste de la plaignante, ainsi que l’ensemble des enregistrements audio joints au dossier, des vidéos de la boîte de nuit et de l’hôtel, parmi les éléments les plus pertinents.
La raison pour laquelle cette affaire se dirige vers un non-lieu, c’est qu’il y a eu des contradictions dans les dépositions de la plaignante, et que ces contradictions ont été renforcées par la confrontation avec des éléments objectifs.
Pourquoi une femme qui aurait été violée a-t-elle besoin de prétendre qu’elle n’était pas consentante à un rapport intime alors que tous les éléments du dossier montrent qu’elle l’était ? En quoi cela sert-il ce qu’elle dit ? Soit cette personne a menti, soit elle a reconstruit un scénario plus grave. La question, alors, est : est-ce que ce scénario correspond vraiment à un viol ? Ce n’est pas un viol. Matériellement, il faut qu’elle extériorise le fait qu’elle n’est pas d’accord.
La thèse la plus probable, aujourd’hui, est que cette femme a consenti à un acte sexuel mais que son entourage l’a convaincue qu’elle ne pouvait pas avoir été consentante au rapport qui a eu lieu. Elle a 39 ans, elle a des enfants, elle sait ce qu’est un rapport sexuel. Pas une juridiction au monde ne pourrait dire, sur la base des éléments versés au dossier, qu’il y a eu un viol. »
Dans la foulée, Maître Vey espère que ses joueurs pourront bientôt s’exprimer et se défaire d’une mauvaise image qui leur a été attribuée. Extrait:
« Il y aura un temps médiatique : arriveront-ils à avoir une autre image que celle des types qui ont été accusés à tort de viol ? Est-ce qu’on les regardera toute leur vie comme des pré-coupables ou des gens troubles ? Ou est-ce qu’on arrive à concevoir qu’on peut être accusés, être innocents, et voir les gens tels qu’ils sont plutôt qu’à travers de ce qu’on lit d’eux ? C’est une affaire symbolique qui illustre la différence entre la manière dont se déroule la justice dans un tribunal et le récit qui en est fait dans les médias. »
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3 Commentaires
complicado….
et oui en effet, la suite pour ces 2 jeunes potentiellement innocentés; pas évident.
Je pense qu une lourde condamnation de cette fausse victime aiderait à redonner une image respectable à ces 2 jeunes.
Il seront certainement content de sortir de ce merdier et voudront vite oublier.