Le RC Toulon a disposé du Stade Toulousain sans bonus (33-23) au Vélodrome en clôture de la 23ème journée de Top 14, dimanche. Le RCT fait un grand pas vers les phases finales.

Le Stade Toulousain s’était imposé à deux reprises à l’extérieur contre Toulon ces deux dernières saisons. L’adage qui voudrait qu’une chose qui s’est produite deux fois se produira une troisième ne s’est pas vérifié cette fois-ci, au grand damne de Jean-René Bouscatel. Le RCT a produit son effort en seconde période afin de s’assurer un succès mérité contre le Stade Toulousain (33-23), au Vélodrome. Le club présidé par Mourad Boudjellal a fait un grand pas vers la qualification pour les phases finales. Toulouse, en revanche, ne devrait pas y participer. En vérité, le cauchemar du Stade Toulousain a pris forme dès les premières minutes de cette rencontre.

DOUBLE SANCTION (SÉVÈRE) POUR MAXIME MÉDARD
Sanctionné d’un carton jaune pour un en-avant jugé volontaire dans ses 22 mètres, Maxime Médard n’a pas seulement quitté les siens pour dix minutes. Il a aussi provoqué un essai de pénalité en faveur du RC Toulon, M. Ruiz ayant jugé que l’ailier toulousain avait empêché un essai probable. Dominé au cours d’une première période hachée en terme de rythme et jalonnée d’erreurs techniques, Toulouse est revenu dans la partie grâce à un essai de Paul Perez. Halfpenny permettait tout de même à Toulon de virer en tête avec quatre points d’avance à la pause.

LA CLASSE DE MA’A NONU
Sans parvenir à faire se lever le Vélodrome pendant une vingtaine de minutes, le RCT s’est comme souvent appuyé sur son efficacité et la réussite au pied de son buteur maison, Leigh Halfpenny, auteur d’un sans faute. Le Gallois offrait alors à son équipe une avance de dix unités grâce à deux pénalités consécutives (23-13). Vint ensuite le chef d’oeuvre de Ma’a Nonu. Servi en sortie de mêlée, le trois-quarts centre néo-zélandais cassait un, deux, puis trois plaquages avant de déposer Pérez sur trois crochets. Trois minutes auparavant, Trinh Duc avait enfoncé le clou d’un drop bien senti. Toulouse ne s’en remettra jamais.

Source: rugby365.fr