L’ouvreur du Castres Olympique, Louis Le Brun s’est confié en conférence de presse suite à la défaite des siens contre le Rugby Club Toulonnais, ce samedi après-midi au Stade Mayol (30-28).

Ce-dernier regrette forcément cette courte défaite concédée contre Toulon alors que le CO a mené durant toute la rencontre.

Il tente d’expliquer pourquoi son équipe a craqué en toute fin de match.

Dans la foulée, il affirme que le public de Mayol est le public le plus chaud qu’il connaisse. Extrait: 

« Cette défaite fait mal à la tête. On tient le match, on fait une superbe entame de match, pareil en seconde mi-temps. Mais dans les dix dernières minutes on lâche un peu le truc et on prend des points. C’est frustrant de perdre comme ça. Après, félicitations à Toulon qui s’est accroché. Ils ont su passer devant sur la fin. Mais on est frustré oui.

Je ne sais pas si c’est un relâchement ou un manque de concentration mais on ne doit pas faire cela surtout à l’extérieur. On marque des points mais on en reprend derrière. On n’a pas de bon momentum. Il va falloir bosser cela pour la réception de Perpignan.

On a parlé entre nous, on essaye de s’encourager, de dire qu’il ne faut pas faire de faute. C’est facile à dire mais plus difficile à faire. Quand une équipe avance face à toi, tu fais des fautes et c’est ce qu’il s’est passé. On a parfois reculé de 10 ou 15 mètres, on s’est retrouvé à jouer dans notre camp et on a pris des pénalités. On a un peu trop reculé sur les premières collisions. C’est dur de trouver une réponse à cette défaite. Il aurait fallu une plus grosse défense. 

Ici, tu sens que l’équipe de Toulon avance, le public prend feu et ça devient compliqué sur le terrain. Je n’ai pas vu de choses impressionnantes non plus, mais quand ils ont commencé à avancer, ils ont pris feu et ils réussissaient leurs coups. Ils nous ont mis à la faute, on a pris des cartons, ils étaient appuyé par le public, c’était le premier à Mayol et le public est chaud. On le savait. Ici, le public est plus chaud qu’ailleurs, donc il faut toujours un matelas car si tu restes toujours à un point, à un moment ça tourne en la faveur de l’adversaire. C’est ce qu’il s’est passé.

A un moment on fait le dos rond, on arrive à sauver les coups, on a fait le dos rond mais on craque au pire des moments. Sur la fin, je ne sais même pas s’il y a un pied en touche ou pas, ça se joue à quelques millimètres. Mais ça joue en leur faveur.

Ma pénalité de 50 mètres ? J’ai un peu hésité à la prendre car il y avait un peu de vent et je connais le danger du vent d’ici. Je la vois partir extérieur et elle revient. Je suis content de la mettre. J’aurais aimé que ce soit les derniers points du match mais non. Quand Toulon marque derrière, on se dit qu’on doit remarquer pour gagner. Elle est vraiment bien taper par Enzo Hervé. Derrière on fait un renvoi court mais on ne l’attrape pas. »