L’ouvreur Louis Carbonel va quitter le club de Montpellier dès cet été afin de rejoindre le Stade-Français Paris pour les trois prochaines saisons.

Bien que lié avec Montpellier jusqu’au mois de juin 2025, le joueur formé à Toulon a demandé à ses dirigeants d’être libéré prématurément pour débuter un nouveau challenge sportif.

Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a expliqué avoir discuté avec Bernard Laporte.

Il explique que Bernard Laporte a compris qu’il allait être très difficile pour lui de rester à Montpellier une saison supplémentaire.

Il a donc accepté de le libérer. Extrait:

« Bien sûr, Bernard a amené à son arrivée une dynamique incroyable, on a gagné cinq matchs consécutifs, mais on n’a pas su être à la hauteur ensuite. Le dernier mois a été compliqué dans ma tête. J’avais besoin d’un nouveau départ, c’est pourquoi je vais au Stade français. J’ai échangé avec Bernard, je pense qu’il a compris que mon état ne changerait pas du jour au lendemain, et qu’une saison de plus aurait été compliquée pour moi. »

Il précise avoir vécu une saison très délicate à Montpellier. Extrait:

« Émotionnellement : une saison compliquée pour tout le monde. Il y a eu différents facteurs qui ont fait que la mayonnaise n’a pas pris et qui ont mis beaucoup de doutes dans l’équipe cette saison. Le MHR m’aura malgré tout permis d’évoluer dans mon jeu et ma personnalité après le berceau toulonnais. C’est une expérience et je veux m’en servir. »

Forcément, ce maintien en Top 14 a été un vrai soulagement pour lui, même s’il savait qu’il ne ferait plus partie de l’effectif Montpelliérain la saison prochaine. Extrait:

« Oui, ça a été un vrai soulagement. D’abord, parce que j’ai beaucoup d’affection pour mes coéquipiers, pour le président, pour Bernard Laporte et certains membres du staff. Et puis, à titre personnel, j’avais aussi besoin de prouver que, dans la difficulté, je peux répondre présent. »

Il se remémore la pénalité de la gagne qu’il inscrit contre Grenoble, en fin de match, offrant le maintien à son équipe. Extrait:

« J’étais plutôt en confiance à cet instant, très positif dans ma tête. Paradoxalement, j’ai pris beaucoup de plaisir sur cette rencontre. Sur cette pénalité, j’ai surtout senti la furia du public grenoblois (rires). De façon assez logique. Mais j’ai réussi à rester « focus ». Je savais que j’avais l’avenir du club au bout de mon pied. »