Le jeune ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Louis Carbonel s’est confié lors d’un entretien accordé au journal Le Figaro.

Ce-dernier a évoqué sa carrière au sein du RCT et sa forme du moment.

Dans un premier temps, il affirme être dans une excellente forme physique même si sa commotion contre La Rochelle l’a un peu freiné. Extrait:

« Je me sens très bien. Avec tous les entraînements pendant le confinement et après, je suis en super forme. La commotion m’a un peu freiné mais je suis revenu avec beaucoup d’appétit, l’envie de montrer que, moi aussi, je pouvais faire de bonnes choses. J’ai hâte de jouer, de vivre la suite. »

Son objectif cette saison avec Toulon ? Jouer un maximum de matches et gagner des titres. Extrait:

« Jouer le plus possible à Toulon. Etre installé on va dire. Je vais donner le maximum pour être le numéro 10 de cette équipe. Mais, surtout, je veux gagner au moins un titre avec le RCT cette saison, ramener un trophée sur la Rade. »

Par ailleurs, il indique adorer avoir des responsabilités. Extrait:

« C’est ce que j’aime, ce qui me stimule. J’adore avoir des responsabilités. Plus il y en a, mieux c’est. Ça ne met pas plus de pression que ça. Au contraire, je bosse pour disputer ces matches-couperets. »

Louis Carbonel affirme ensuite aimer prendre des initiatives dans le jeu. Mais il a rapidement compris qu’il n’allait pas pouvoir jouer tous les ballons. Extrait:

« Je suis très joueur. J’aimerais jouer de partout ou presque. Mais j’ai appris depuis deux ou trois saisons qu’il y a un temps pour tout. Et qu’ici, à Toulon, l’ADN c’est d’abord le jeu de devant (Sourire). Il faut donc savoir alterner, jouer mais aussi occuper au pied. J’occupe un poste stratégique. Même si j’ai envie d’envoyer du jeu, de mettre de la vitesse, je dois faire les deux. »

Pour conclure, le journaliste lui demande s’il est compliqué de percer au RCT après la carrière effectuée par son père Alain. Louis Carbonel répond franchement. Extrait:

« C’est plus une affaire de parcours personnel. J’ai toujours voulu devenir rugbyman professionnel, je me suis toujours donné à fond, depuis que j’ai 9 ans, pour atteindre cet objectif. Je n’ai pas calculé le reste. Le RCT et mon père, c’était avant. Aujourd’hui, c’est le RCT et Louis. Je fais mon chemin et j’essaye de prouver à tout le monde que je mérite ma place. »