L’ouvreur Louis Carbonel s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer sa décision de quitter Montpellier avant le terme de son contrat afin de rejoindre le Stade-Français.

Comme chacun le sait, l’ouvreur formé à Toulon a des différends avec le technicien Patrice Collazo.

Ces différends remontent à leur expérience commune vécue à Toulon, il y a plus de deux ans désormais.

Forcément, lorsque Louis Carbonel a appris que Patrice Collazo allait rejoindre Montpellier, l’ouvreur a souhaité quitter le club.

Interrogé via Midi Olympique, Louis Carbonel a été questionné sur sa brouille avec Patrice Collazo.

Il refuse d’entrer dans les détails. Extrait:

« J’ai pas particulièrement envie de revenir sur tout ça. C’est du passé. C’était il y a plus de deux ans. Patrice Collazo est arrivé avec le nouveau staff mis en place par Bernard Laporte. Nous avons pu avoir des différends, et des différences de visions, ce n’est pas un secret. Aujourd’hui j’ai envie de regarder devant, pas derrière. »

Il ne cache pas avoir voulu faire de gros sacrifices financiers pour quitter le club de Montpellier. Extrait:

« Le plus important dans la vie et pour un sportif de haut niveau, c’est d’aller à l’entraînement heureux, sinon tout perd son sens, et c’est compliqué de performer tous les week-ends. »

Il ne cache pas que l’arrivée de Patrice Collazo a précipité son départ de Montpellier. Extrait:

« Encore une fois j’ai pas envie de revenir sur les histoires passées, entretenir des choses négatives, je trouve que ça n’a pas d’intérêt. Je ne veux pas non plus être langue de bois, donc oui, ça a contribué à mes envies de départ.

Mais j’aimerais qu’on arrête de m’en parler, j’ai envie d’avancer, c’est une expérience de vie compliquée mais qui me servira. Et si on reste dans un univers plus positif et qu’on voit le verre à moitié plein, ça reste enrichissant pour un joueur comme moi d’être coaché par des hommes dont la technique, le management sont différents. Et encore une fois, je veux aller vers demain, pas reculer vers hier ! Entretenir des polémiques n’a jamais fait avancer les choses. »