L’ostéopathe du Rugby Club Toulonnais, Jean-Pierre Darnaud est pointé du doigt pour ses pratiques douteuses, dans le livre du journaliste Pierre Ballester abordant le sujet du dopage.

Lors d’un entretien accordé à Var-matin, Jean-Pierre Darnaud se défend. Ainsi, il explique avoir une éthique, une déontologie et une philosophie qui lui interdit tout acte pouvant nuire à l’être humain. Extrait:

« Selon moi, cette pratique délictueuse va à l’envers d’une profession de santé dont le but ultime est la vie. Le dopage est la mort physique et psychologique de l’individu. C’est aussi une multitude de grands sportifs décédés avant l’heure. Ma formation d’osthéo m’a conféré une éthique, une philosophie, une déontologie qui m’interdit tout acte pouvant nuire de quelque façon que ce soit à l’intégrité de tout être humain. Les trois marches que j’ai gravies dans le rugby professionnel (Toulon, Clermont et Gloucester) m’ont permis de m’élever personnellement et par la même de me mettre au service des joueurs. Et ce dans leur seul intérêt. »

L’ostéopathe du RCT se demande plutôt si ces déclarations n’ont pas pour but de nuire à son entourage professionnel passé et présent, à savoir Philippe Saint-André et Bernard Laporte, ce-dernier étant futur candidat à la présidence de la Fédération Française de Rugby. Extrait:

« En m’attaquant personnellement, ne veut-on pas nuire aux personnes de mon entourage professionnel présent et passé ? Les événements qui me seraient reprochés date de l’époque Clermontoise. Je ne comprends pas qu’un grand club comme Clermont n’ait pas agi plus tôt si j’avais commis de tels agissements allant à l’encontre de la santé des joueurs. Enfin, quant au qualificatif de « gourou » dont on m’affuble, je le réfute totalement, même si je fais preuve de fermeté, d’empathie et d’assurance. »