L’os toulousain était trop dur
L’os toulousain était trop dur
Le dimanche 4 décembre 2011 à 11:51 par David Demri
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Les Toulonnais étaient venus au Stadium de Toulouse pour se jauger. Ils n’ont pas fait le voyage pour rien. Ils ont pu mesurer l’écart qui les sépare encore du meilleur club français du dernier quart de siècle. Pas abyssal, non, mais quelques paliers en dessous de la ligne de flottaison du navire toulousain.
Avec une touche enfin au niveau (deux ballons perdus contre six la semaine dernière à Castres) et une mêlée en souffrance mais pas dépassée (quatre pénalités concédées à deux), les Toulonnais ne peuvent se plaindre de ne pas avoir eu leurs ballons.
Défense en fer forgé
C’est donc ailleurs qu’en conquête que le match s’est joué et certainement dans la bataille du sol. À ce jeu-là, les Toulousains ont littéralement écœuré leur adversaire. À chaque fois que le RCT s’est montré menaçant, ils ont réussi à ralentir et surtout gratter un grand nombre de ballons. Ce fut criant d’efficacité sur le ballon porté par Smith en fin de rencontre où sur plusieurs attaques menées dans les vingt-deux.
Resserrés autour d’une défense en fer forgé et d’une supériorité dans les un contre un, les hommes de Guy Novès ont ensuite excellé dans l’art de se nourrir des ballons perdus. Ce fut vrai sur les deuxième et troisième essais des Stadistes. Un jeu au pied approximatif de Wilkinson, puis une relance impossible de Lovobalavu ont d’abord amené une récupération de balle toulousaine. Une passe au pied de Jauzion pour Clerc a conclu l’action.Sur l’essai du bonus offensif, une mauvaise passe pour Gunther est à l’origine d’un contre assassin de Burgess.
De la relativité de la déception
Les Varois n’ont donc pas pris la marée comme ce fut le cas la saison dernière (défaite 44-5). Mis à part le premier essai (un renversement conclu par Matanavou), les Rouge et Noir de Méditérannée ont plutôt bien résisté aux attaques en premières mains et aux vagues offensives successives des Midi-Pyrénéens. Cela reste encourageant pour la suite et dans la droite lignée des derniers mois.
La sortie de vestiaires des Toulonnais traduisait d’ailleurs cette tendance, entre déception et envie de relativiser la contre-performance eu égard à la qualité de l’adversaire. « Ils nous ont montré dans quels secteurs on doit travailler», résumait le deuxième ligne Christophe Samson. Une meilleure conquête et une conservation du ballon mieux maîtrisée en seront les axes incontournables.
En attendant mieux, les hommes de Bernard Laporte s’inclinent pour la première fois de la saison en laissant un bonus offensif à leur adversaire. Face au quadruple champion d’Europe, il n’y a toutefois pas de quoi rougir. Juste transformer la leçon reçue en succès futurs.
Var Matin
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POUR L'avenir,que SERVAT vienne a TOULON trés bien mais gardons impérativement IVALDI et ORIOLI et surtout GUNTHER,ces trois joueurs d'exception pour un titre de champion de FRANCE
l'os est très dur dur aussi pour bayonne perpignan et biarritz !!!
du jamais vu !! 3 gros calibres à paillole !!!