Le RC Toulonnais avait été contraint de livrer une rude bataille en quarts de finale de H Cup pour se débarrasser de Leicester (18-12). Dimanche, c’est à nouveau une équipe anglaise qui se dresse sur le chemin de la finale pour les Varois. Et les Sarries, c’est tout aussi carré que les Tigers, annonce Thomas Lombard. « Les Saracens proposent à peu près la même chose que Leicester, mais peut-être encore plus de façon méthodique, explique l’ancien trois-quarts centre international. C’est une équipe rugueuse, âpre. »

« Les Sarries ont une méthode très simple, un jeu direct. Certains joueurs en Angleterre ont même dit qu’ils étaient insupportables à voir jouer. Si le plan de jeu l’exige, ils sont capables d’envoyer des chandelles pendant 80 minutes. C’est une équipe très robotique mais efficace. C’est un rouleau-compresseur. Je pense que la différence pourra se faire au niveau des ouvreurs pour sanctionner la domination, poursuit-il. Et là, clairement, avantage à Wilkinson. » Car Saracens-Toulon, ce sera aussi le match entre Owen Farrell, le jeune ouvreur anglais qui monte, et Jonny Wilkinson, référence absolue en 10.

« Farrell, le même modèle que Wilkinson »

Un duel qui pourrait tourner à l’avantage de « Wilko », plus expérimenté et précis selon le membre de la Dream Team RMC Sport. « Owen Farrell est construit un peu sur le même modèle que Jonny Wilkinson. Il a été bâti dans la lignée de son père, Andy Farrell, qui a été un phénomène au rugby à XIII. Le père et le fils ont joué ensemble aux Saracens. Andy l’a entraîné chez les Sarries et toujours aujourd’hui en équipe d’Angleterre puisqu’il est le coach des arrières du XV de la Rose. On a l’impression que Farrell et Wilkinson ont la même programmation mais il n’y a pas encore la même maîtrise chez Farrell. C’est normal, il est jeune. Même s’ils ont la même méticulosité, on sent peut-être un peu plus d’arrogance, de provocation chez Farrell. »

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