Dans les colonnes du quotidien L’Equipe, Lionel Nallet estime que pour réussir ses phases finales, il faut revenir à deux fondamentaux : le combat et la conquête.

« Pour moi les phases finales, et c’est ce que j’ai dit aux gars, c’est revenir à l’essentiel du rugby. A savoir le combat et la conquête. A fortiori sur un match. Et l’adversaire sera également présent, il faut en être sûr. J’essaie de rentrer dans une certaine dimension mentale pour ce type de match. Sans ça, c’est très compliqué ».

Le deuxième ligne Francilien est conscient que pour s’imposer à Mayol, il faudra avoir envie de « bouffer les Toulonnais » mais aussi savoir être intelligent et discipliné.

« Ce qui est certain, c’est que si nous faisons le même match que face à Agen, nous perdrons. Nous n’avons pas eu l’engagement mental qui est nécessaire pour un match de phase finale, c’est évident. Si nous n’avons pas envie de bouffer les Toulonnais, nous ne passerons pas. L’envie est importante, mais il faudra aussi être intelligent. Bien maîtriser nos lancements de jeu et être propres car les Toulonnais savent garder le ballon et pousser l’adversaire à la faute. Et avec un buteur comme Wilkinson… Pour gagner, il faudra sortir notre meilleur match de la saison »

L’ancien capitaine du XV de France en profite également pour revenir sur la saison du Racing-Metro.

« Il y a eu un très bon début et ensuite, nous avons commencé à rentrer dans le dur. Et je crois que nous avons eu un peu peur. Le staff comme les joueurs. Et après, il y a eu cette espèce de petite crise, comme on dit. Mais j’avais déjà connu ça à Bourgoin ou à Castres. Il faut se rendre compte qu’un club de rugby, c’est quarante joueurs à gérer. Avec le staff, cela fait beaucoup de caractères. C’est un cocktail explosif difficile à gérer. L’objectif a toujours été d’installer le club parmi les meilleurs et de se qualifier pour la Coupe d’Europe. Aujourd’hui, cet objectif est atteint. Notre président n’a jamais réclamé un titre dans les deux années suivant la montée. Moi, en tant que joueur, forcément ça m’intéresserait bien (rires). Mais il reste encore un bout de chemin. Mais ce qui est sûr, c’est que nous n’avons pas besoin de gagner ce barrage pour sauver la saison ».