L’interview croisée de Boudjellal et De Cromières quelques jours avant les demi-finales
L’interview croisée de Boudjellal et De Cromières quelques jours avant les demi-finales
Le jeudi 16 avril 2015 à 14:15 par David Demri
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A quelques jours seulement des demi-finales de la Coupe d’Europe, le président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal, et celui de Clermont, Eric De Cromières se sont prêtés au jeu de l’interview croisée, en toute décontraction, dans les colonnes du Midi Olympique.
Interview très intéressante à lire ci-dessous:
Clermont et Toulon se détestent-ils vraiment ?
Éric DE CROMIÈRES Je n’ai pas l’impression que l’histoire est particulièrement mauvaise entre nos deux clubs. Dans les trois ou quatre dernières années, il y a eu quelques événements regrettables. Des propos qui ont été montés en épingle. Mais il y a plus de passerelles qu’on veut bien le dire. Prenez : à Toulon, Éric Champ est un joueur emblématique. C’est quelqu’un que j’ai découvert et que j’ai pris plaisir à introduire chez Michelin. Il est aujourd’hui un de leurs fournisseurs. Pour ma part, j’ai habité deux ans à Toulon. À ma sortie d’HEC, j’ai été officier de marine là-bas. J’en garde énormément d’amis, avec qui on se chambre sur le rugby. Mais comme des supporters. Pas comme des ennemis. La rivalité reste sportive. Nous ne sommes pas en concurrence sur des partenaires ou des subventions. Je crois d’ailleurs savoir qu’en termes de participation des collectivités territoriales, Mourad se débrouille bien mieux que moi…
Mourad BOUDJELLAL Je parlerais effectivement de rivalité sportive. Je n’ai pas d’animosité contre les gens de Clermont, ni le club, ni ses supporters. Il y a des personnes physiques avec qui je n’aurais pas les mêmes affinités que je peux avoir avec Éric De Cromières, mais je n’ai rien contre l’entité ASMCA. J’aime les gens qui prennent des risques, qui se mettent en danger. Je n’aime pas ceux qui vivent dans le confort et qui font croire qu’ils sont capables de se mettre en danger.
Qu’est-ce qui a fait l’antagonisme sportif des deux clubs ?
M. B. Les deux formations ont voulu jouer le très haut du tableau. Fatalement, on s’est rencontré. Le destin a voulu que lors des confrontations entre Toulon et Clermont, il y ait eu à chaque fois une petite histoire. Après, pour moi, ce n’est pas nouveau. Dans le monde de l’édition, j’ai été confronté au même groupe. Michelin avait repris un moment un éditeur de BD très important, Dargaud. La concurrence était déjà exacerbée avec Soleil. Michelin est mon adversaire historique.
É. C. Ce sont aussi des clubs différents. L’ASM fête en ce mois d’avril les 90 ans de son accession à l’élite. À Toulon, il y a eu davantage de hauts et bas. Les hauts, ils en ont plus que nous puisqu’ils ont plus de titres. Il n’y a qu’à voir dernièrement. Mais leurs périodes de « bas » sont aussi plus basses que les nôtres. Toulon est un club qui a connu la seconde division. Pour résumer, je pense que le RCT peut être plus brillant mais moins solide que nous.
Comment avez-vous sympathisé ?
M. B. Avec son prédécesseur, nous avions l’habitude de communiquer par voie de presse. Lors de sa prise de
fonctions, à sa première réunion à la LNR, j’ai apprécié qu’il fasse le premier pas. Il est venu vers moi et a cherché l’explication franche. De plus, quand il a débarqué dans le rugby des clubs, au départ, il a observé. Il n’a pas cherché à nous expliquer le secret d’une réussite. Il a d’abord pris le temps d’analyser son auditoire, ses interlocuteurs. Et puis c’est un épicurien. Je déteste les gens coincés, maniérés. J’aime ceux qui profitent de la vie et il est dans ce trip-là. On était fait pour s’entendre.
É. C. Mais je n’imagine pas qu’on puisse faire cette activité sans être épicurien ! Le contact, le relationnel est beaucoup à l’affaire. Il faut aimer partager avec les gens. Que ce soit un bon poisson ou une côte de boeuf, le tout un peu arrosé, cela fait partie des choses qui unissent ! Mais une remarque : si je me souviens bien, notre première rencontre remonte plus exactement au soir de la finale de Coupe d’Europe, à Dublin en 2013. Je suis allé le féliciter, tout simplement. Il s’est tourné vers moi de façon très amicale et m’a dit qu’il avait une pensée pour nous dans ces moments difficiles, et qu’il me remerciait d’être venu à lui. Il y était sensible. Mourad pense que ses sorties publiques parfois dérangeantes lui valent d’être mis à la marge par les autres présidents. C’est faux. Je ne suis pas toujours d’accord avec ce qu’il dit mais quelqu’un qui a pris son club en Pro D2 pour avoir aujourd’hui trois titres en deux ans, c’est fort. Donc bravo. Et ce n’est pas à moi de mettre le nez dans le salary cap.
Vous mettez de vous-même le sujet sur la table…
É. C. Parce que c’est un sujet fondamental pour l’équilibre du rugby et je tiens à ce qu’il soit respecté de tous. Si quelqu’un triche et qu’il n’est pas sanctionné, il y aura une dérive générale. Dans le domaine, certains sont astucieux et trouvent des combines. Avec des primes de victoires très élevées, par exemple. Mais le bout du bout, c’est le respect des règles. J’y tiens. Alors, comment peut-on embaucher en même temps Habana, Botha, Giteau… ? Mourad dit que c’est le climat ! Je n’ai aucune preuve du contraire, nous supposerons donc que c’est le climat… Et ça n’enlèvera rien aux qualités des structures et des hommes du RCT.
Y a-t-il une forme d’envie pour le parcours de l’autre, diamétralement opposé ?
É. C. Je ne me suis jamais considéré comme la référence. J’ai rencontré des tas de gens qui m’étaient diamétralement opposés et je m’en suis toujours enrichi. Mourad a plus d’antécédents en tant que président de club. Moi, j’apprends. On ne naît pas président.
M. B. Il a effectué, je crois, un vrai parcours Michelin. Trop calme pour moi. La vie est un long fleuve tranquille, ce n’est pas ma came ! Je peux envier sa mission au sein du club. Moi, au RCT, je me mets en danger personnellement. Pour mon club, j’ai par le passé joué ma boîte. Si demain le RCT ne va pas bien financièrement, je vais devoir couvrir. Il n’a pas ce genre de problème. Il n’est caution de rien. Alors oui, j’envie sa tranquillité d’esprit quand il regarde les matchs, il doit prendre plus de plaisir que moi. J’ai une épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Lui, non. Si demain, il n’a pas les résultats sportifs escomptés, on lui dit au revoir. Et quand il s’en va, il présente la facture à son employeur. Mais bon, cette pression autour de moi, c’est peut-être le secret de la réussite du RCT. Lui peut penser 95 % de son temps au développement de l’ASM. Je passe 95 % du mien à tenir mon budget et seulement 5 % pour le développement.
É. C. C’est vrai, nous ne sommes pas à la tête du même bateau. J’ai hérité d’un énorme pétrolier qui voguait déjà très bien. Je suis à la barre et je mets des petits coups, si besoin. Mon rôle principal, c’est l’équilibre financier et que mon club réponde aux attentes des supporters et des partenaires. Je ne réinvente rien. Je n’ai aucun intérêt personnel, financier, à remplir cette mission. Je suis bénévole. Mourad a mis de l’argent personnel, c‘est vrai. Si cela avait été mon cas, mes attendus et mes remarques seraient certainement différents. Je ne crois pas qu’avec Mourad, nous ayons des caractères très éloignés. Nous sommes par contre dans des situations très différentes. Moi, je suis déjà en réflexion sur la saison d’après. Par sa position, Mourad est obligé de voir l’instant présent comme une finalité.
Quelles sont les autres différences entre les deux clubs ?
M.B. Déjà, il est quand même bon de rappeler que Toulon n’a pas le soutien d’un groupe industriel mondial. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, Toulon n’a pas 10 millions d’euros de subvention. Nos revenus, on les génère ! Après, nous sommes un vrai club du Sud, avec tout ce que cela sous-entend. Pour nous, Clermont, c’est le Nord. Voire le grand Nord, surtout question climat. Chez nous, la passion est plus exubérante, du président au simple supporter. Après je tiens à préciser qu’il n’y a pas un engouement mieux qu’un autre. C’est juste différent. Les supporters clermontois sont aussi des gens merveilleux et gentils. Clermont possède l’un des plus beaux publics de France, bien sûr derrière les Toulonnais (rires).
Le Top 14 doit-il beaucoup à vos deux clubs ?
M. B. À Toulouse aussi, qui interpelle. Ne négligeons pas ce qui se passe et le travail réalisé à Bordeaux. On a dépassé le phénomène de curiosité. Mais on ne va pas se mentir, si on regarde toutes les études qui ont été faites, Toulon est la locomotive en matière d’audiences TV. Clermont n’est pas loin, mais derrière. Puis il y a les autres. Je crois que dans l’augmentation des droits TV du Top 14, nous avons tous les deux une grande part de responsabilité.
É. C. Sur notre retard, je ne suis pas tout à fait d’accord. J’ai quelques entrées à France Télévisions et je crois savoir qu’un match de l’ASM sur leurs antennes fait entre 300 000 et 500 000 téléspectateurs de plus qu’un match de Toulon. Pour être précis, cette saison, nous avons dépassé régulièrement les 3 millions de téléspectateurs. Ce que Toulon n’a jamais fait. Malgré tout, nous ne sommes pas télédiffusés en quart de finale ou en demi- finale. J’aimerais d’ailleurs bien savoir pourquoi.
Quel joueur recruteriez-vous chez l’autre ?
M.B. J’en ai déjà pris un avec Napolioni Nalaga ! Après, c’est drôle mais en matière de transfert, nous ne sommes que très rarement en concurrence. Clermont et Toulon ne recherchent pas les mêmes profils de joueurs. Il y a deux
ans, nous avons bataillé sur Vahaamahina. Il a préféré Clermont et on a récupéré Taofifenua. Ce qui au final nous va bien.
É. C. Toulon est une telle armée de grands joueurs… Pourtant, comment ne pas citer Matt Giteau ? Delon Armitage, aussi, est un arrière assez exceptionnel, capable d’accélérations foudroyantes. Et un dernier : Fernandez Lobbe. Ce joueur semble être un formidable catalyseur des forces et de l’esprit d’équipe.
L’épisode du départ de Nalaga a-t-il laissé des traces dans vos relations ?
É. C. Non, pas du tout. Nous sommes heureux d’avoir eu Nap’s et de l’avoir encore jusqu’à la fin de la saison. Mais les joueurs n’ont pas vocation à tous rester quinze ans au club, comme peut le faire Aurélien Rougerie. Peut-être que l’oseille était un peu meilleure à Toulon. Peut-être que madame Nalaga préférait vivre au bord de la mer. Qui sait ? Mais tout cela, c’est la vie normale du sport professionnel. Si vous n’êtes pas capable de comprendre cela et de prendre sur vous, il vaut mieux éviter d’être un président de club.
Bernard Laporte à la FFR, bonne ou mauvaise idée ?
M. B. Je valide et je soutiens. C’est la personne idoine même si je ne suis pas d’accord avec toutes ses idées. Mais je suis certain de sa compétence dans les problématiques que peut rencontrer le rugby, professionnel mais aussi amateur. Après, lui apporter mon soutien, je ne sais pas si ce n’est pas un cadeau empoisonné vus mes résultats aux élections à la Ligue quand je me présente ! (rires)
É. C. Personnellement, je n’ai pas vraiment d’opinion sur le sujet car je ne le connais pas. Il a prouvé ses qualités d’entraîneur, a-t-il les qualités pour être un président de Fédération ? Ce sont deux choses bien distinctes. J’aime chez lui son dynamisme. Quand il aborde les problèmes du rugby français, je trouve qu’il a souvent une analyse pertinente. Mais des paroles à la mise en oeuvre, je ne sais pas s’il a cette capacité puisque je ne le connais pas.
Toulon – Clermont serait-elle l’affiche idéale de la finale de Coupe d’Europe ?
M. B. Ce que j’espère surtout c’est être à Londres. Ensuite, l’adversaire idéale aurait été Gaillac… Ce que j’espère, c’est que l’on se retrouve avec les Clermontois en finale. Ce serait une excellente nouvelle pour le rugby français en général. Mais je trouverais cela « con » que ce soit en Angleterre. Une fois de plus, notre sport démontre qu’il n’est pas bien dirigé, quand on sait que le Stade de France attendait les bras ouverts cette finale. Cela aurait été bien pour l’économie de nos supporters. Ce n’est pas comme si le Top 14 dominait l’Europe depuis deux ou trois ans…
É. C. Avant d’en arriver là, il y aura les Saracens pour nous. On sait de quoi il en retourne pour les avoir affrontés deux fois en poule. Et si j’ai bonne mémoire, l’an dernier, ils nous ont éliminés en demi-finale sur le score de 46-6. Cela situe le défi qui nous attend. Mais si le match de Saint-Etienne se passe bien, il n’y aura pas de bon adversaire à Twickenham. Si c’est Toulon, alors on vivra ce remake de 2013. Mais quand j’ai entendu Mourad dire, à la télévision, que Clermont est le favori de cette Coupe d’Europe, il faut être sérieux. Il sait comme tout
le monde que Toulon est favori. Celui qui gagne les titres, jusque- là, c’est lui.
Que vous reste-t-il de la finale de Coupe d’Europe 2013 ?
É. C. Il me reste encore la frustration du dernier quart d’heure. Je n’ai toujours pas avalé que des pénalités ne nous aient pas été accordées.
M. B. Pour nous, cela a été un dépucelage ! On gagne un match que l’on n’aurait jamais dû. On a multiplié les conneries sur cette rencontre, on n’a pas su la gérer. C’est la finale que l’on n’aurait jamais dû remporter. Avant ce match, nous avions perdu des finales que l’on aurait dû gagner. Toutes ! Des sept finales que le RCT a disputées sous ma présidence, c’est la seule où l’on devait perdre. Contre Toulouse en Top 14 en 2012, si on n’avait pas fait en sorte que Carl Hayman ne joue pas, le Bouclier aurait été déjà sur la rade. Contre Cardiff pour la première en 2010, en Challenge, si on tape la pénalité au lieu de jouer à la main, on gagne. Deux ans plus tard, face à Biarritz dans
la même compétition, si l’arbitre voit la faute grossière de Yachvili, le match est terminé. Contre Castres en 2013, en Top 14, on aurait dû l’emporter mais on ne peut s’en prendre qu’à nous-même. Mais à Dublin, Clermont était clairement au-dessus de nous. Sur la physionomie du match, il n’y a pas photo, nous sommes clairement dominés.
É. C. Visiblement, nous sommes d’accord…
M. B. Comme quoi, en sport… Du coup, ce match a été un commencement pour nous. On a appris à remporter des finales. Et je sais pertinemment que si nos deux clubs doivent à nouveau s’affronter en finale, le match de Dublin leur servira de moteur.
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Pas toujours très objectif le président de l’ASM.
1- il ne réponds pas sur les diffférences entre les 2 clubs ???????
2- Sur les audiences TV, il nous affirme que l’ASM est devant au nbr de téléspectateurs, alors que l’on est plus diffusé que lui, que l’on joue à guichets fermés tous les matchs, pas lui. Il s’intérroge tout de même pourquoi il n’est pas diffusé en 1/2 de Hcup sur antenne 2 ? La réponse est simple: les gens préfèrent regarder Toulon que Clermont. On est plus porteur, et ça les TV ne se trompent jamais.
3- Sur la finale de Hcup en 2013, en fin de match il n’y a aucune pénalité contre Toulon, car il n’y a pas de fautes alors que l’on connait tous (sauf lui)l’arbitrage tatillon de Mr Roland sur le jeu au sol…….Sinon l’interview est pas mal.
Toulon est diffusé sur cette demi car joue dimanche, tout simplement. Regarde les chiffres, il dit vrai, mais a la limite, on s en fou un peu
« Il me reste encore la frustration du dernier quart d’heure. Je n’ai toujours pas avalé que des pénalités ne nous aient pas été accordées. » Perso je n’ai toujours pas avalé le carton jaune de D. SMITH (ou Gitteau) à Michelin pour un soit disant en avant volontaire. Faut pas vivre dans le passé comme ça monsieur.
C’est Matt qui est sanctionné pour pénalité qui fait gagner l’ASM .
Et l’en avant sur l’essai de Zirakachvili lors de la demie a st Etienne…Ça nous reste pas en travers peut être…!!! Il peut remercier la ligue d’avoir tout fait pour que l’ASM soit champion cette année là…Mais ça,il le sait…!!!
@FFI83 cette année là ils ont gagné le Bouclier de…Berdos . Tu as raison de le souligner, et il le sait très bien !!!
Très original cette ITW.
par contre, je regarde les matchs de l’ASM à la Télé… mais les supporters de l’ASM que je connais évitent ceux du RCT …
On a passé les 20 dernières mi dans votre camps avec une enorme domination, sans avoir une seul pénalités, ce qui est compliqué quand meme au rugby…et je peux te dire que j entends encore les « lâchez rouge! » de Roland…et des rouges qui ne lache pas..ce match on doit le gagner 1000 fois, meme mb le dit, mais c est le sport et il faut l accepter. De toute facon, la chance fini toujours par tourner dans un camp ou dans l autre. En 2009 on fanfaronnrai a sainté, et apres c etait votre tour, et sa re changera unjours, inévitablement.
Bah tu peux aussi avoir une autre vision des choses,
l’arbitre savait que l’ASM essayait de provoquer une pénalité et ne vous l’a pas accordé.
Quand au « Lâchez Rouge », C’était à l’ASM de s’adapter au style d’arbitrage de Mr Rolland. Ce que le RCT a su faire – rester à la limite sans se faire sanctionner.
J’étais à Saint Etienne (je n’y remettrai plus jamais les pieds d’ailleurs ,stade venteux et bon sang qu’est ce qu’il faisait froid ce jour la )et à la fin du match quelle arrogance de la part des supporters de l’ASM ,j’étais surpris car je pensais que c’était le meilleur public de France,il passait à coté de nous en nous prenant de haut avec leur petit sourire narquois,par contre ils ne sont pas pire que les toulousains.
Évite ce genre de propos… des conn… t’en trouvera dans chaque ville, chaque endroit de Navarre.
Moi aussi y étais, et je peux te dire que j en ai vu des toulonnais dans des bus nous traitér d en**** et nous faire des doigrs d honneur..je ne pense pas qu une ville puisse avoir le monopole des sympa ou des crétins…
Nous aussi nous étions à Saint-Etienne et après la match, il y avait un embouteillage pour repartir avec la voiture. Un groupe de supporters de l’ASM garé sur le coté avec le coffre ouvert, nous a invité à boire un coup avec eux. C’était super sympa.
Pareil à Dublin avant le match dans Temple Bar, on a fait la fête avec les jaunards. Après, je ne me souviens plus très bien… :beer: :beer: :beer: :sick: :sick: :sick: :beer: :beer: :beer: :sick: :sick: :sick:
Quelle groupe de conn…ces toulonnais et clermontois qui boivent un coup ensemble…tout se perd
Interview très sympathique et souriante, bien que surement un peu « diplomatique ». Le rugby est avant tout un sport et donc un jeu, dont le but principal reste de s’amuser et donner du plaisir aux supporters (la gagne vient très vite en deuxième effectivement car elle peut fortement contribuer au plaisir de ces derniers supporters). Les deux présidents semblent se respecter et se comprendre, chacun avec son caractère et son cœur, et nous donne le bon exemple (on est loin des guéguerres des présidents de ffot); et pour cela merci à eux!
Personnellement, l’ASM est, après le RCT (évidemment!), l’équipe que j’aime le plus voir jouer en Top 14 et coupe d’Europe. Leur public et leur stade, sont aussi magnifiques, la ferveur est bien présente, et le jeu très agréable à regarder. En outre, leur supporters que j’ai eu l’occasion de croiser à plusieurs reprises (presque fréquemment meme dirais je) aux alentour de plusieurs stades, sont très sympathiques et chaleureux. Salut à vous amis Jaunards! J’espère vous recroiser à nouveau dans un peu plus de 15 jours à Twickenham!