Linda Boudjellal est nostalgique des années Pro D2 du Rugby Club Toulonnais

Linda Boudjellal est nostalgique des années Pro D2 du Rugby Club Toulonnais

Le jeudi 9 mars 2017 à 19:00 par David Demri

2 Commentaires

Publicité

Lors d’un long entretien accordé au Magazine du Midi Olympique, l’épouse du président Toulonnais Mourad Boudjellal s’est confiée sur son travail au sein du club Varois.

Ainsi, Linda Boudjellal ne manque pas de rappeler que les choses ont bien changé depuis que le RCT est devenu un grand club du rugby Européen. Elle ne cache pas être un brin nostalgique de ses débuts au RC Toulon. Extrait:

« Au début, j’étais une sorte de super-nourrice. Je m’occupais de trouver une garderie ou une école pour leurs enfants. Je discutais beaucoup avec les épouses, je n’hésitais pas à laisser mon numéro de portable. De l’équipe Pro D2, j’ai gardé des contacts avec les épouses de Georges Gregan ou de Tana Umaga même si elles et leur famille sont de l’autre côté de l’équateur. Les rapports sont différents aujourd’hui avec les femmes de joueurs, sans doute pour une question d’âge et de proximité. Le club s’est professionnalisé, quelqu’un s’occupe de cela maintenant. Au départ, malgré les stars que recrutaient Mourad, le climat était plus familial. Tout le monde était invité aux anniversaires des enfants, par exemple. »

Cette-dernière se rappelle de certains grands joueurs ayant défendu les couleurs Varoises tels que Victor Matfield, Tana Umaga ou encore Jonny Wilkinson. Extrait:

« Les moments vécus au début sont inoubliables ! Je revois encore Victor Matfield fumant un énorme cigare le soir de la remontée en Top 14. On aurait dit le « Che ». L’humilité de Wilkinson butant sur le sommier de sa chambre d’hôtel parce qu’il était interdit d’entraînement. Je repense à la timidité maladive de Tana Umaga, à son aura et à son charisme. Il avait de l’influence sur les autres et sur toute la ville, d’ailleurs. Chaque fois qu’il apparaissait, c’était comme si Dieu débarquait ! »

Publicité

2 Commentaires

  1. Jeff 9 mars 2017 at 19h- Répondre

    Très belles marques de respect pour des grands joueurs, de dieu comme le dit madame. Et qui par dessus tout n’avaient pas la grosse tête.

  2. Michel Fery 9 mars 2017 at 20h- Répondre

    Séduisant récit fortement rempli d’émotion et intéressant , de Madame . Quelle belle époque chaude et amicale !.. On en redemanderait presque !.. N’est ce pas ?..