Le trois-quarts centre du Stade Rochelais, Levani Botia s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer son arrivée en France en 2014.

Il se souvient que c’est l’international Fidjien Sireli Bobo qui l’avait contacté à l’époque car La Rochelle cherchait un joker médical au poste de centre. Extrait:

« C’est Sireli Bobo qui m’a contacté. Il jouait au Japon à l’époque mais avait été le coéquipier de Patrice Collazo, au Racing. Sireli m’avait vu avec l’équipe des Fidji à VII, lors d’un tournoi. À l’époque, La Rochelle cherchait un joker médical au poste de centre. En France, les premiers mois ont été difficiles. J’étais toujours à VII jusque-là. Tous les week-ends, c’était un peu la découverte. »

Il se rappelle avoir eu une relation très saine avec Patrice Collazo, lorsque le technicien entrainait encore La Rochelle.

Il se souvient d’ailleurs du jour où il lui a demandé de jouer au poste de troisième ligne alors qu’il est centre de formation. Extrait:

« Très saine. Je n’oublierai d’ailleurs jamais le jour où Patrice m’a demandé de jouer flanker. C’était en 2017, peu avant de recevoir Toulouse au stade Deflandre. Dans la semaine, il m’avait convoqué dans son bureau et m’avait dit : « On a des mecs en sélection, des blessés… J’ai un truc à te dire, Levani : « Tu serais OK pour jouer flanker ? »» »

Levani Botia indique avoir directement accepté. Extrait:

« J’ai immédiatement accepté. Je connaissais un peu le poste, je l’avais pratiqué aux Fidji quand j’étais môme. En fait, il n’y a que sur les touches que j’étais un peu perdu… Il y avait tellement de combinaisons, tellement de mouvements différents… Mais l’essentiel, je l’avais.

Au rugby, tout le monde peut taper dans un ballon ou faire une passe. Mais tout le monde n’est pas capable de faire un bon plaquage. Pourtant, si tu le rates, tu mets ton équipe en danger. Le plaquage, c’est la base du rugby. Tu ne peux le manquer. C’est non négociable. »