Lester Etien : « Nos coaches veulent qu’on soit l’équipe la plus fit du Top 14 ! »
Lester Etien : « Nos coaches veulent qu’on soit l’équipe la plus fit du Top 14 ! »
Le jeudi 15 février 2024 à 18:14 par David Demri
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L’ailier du Stade-Français Paris, Lester Etien s’est confié via L’équipe.
Ce-dernier a évoqué le match à venir contre Perpignan, programmé samedi. Extrait:
On sort d’une semaine de vacances, il faut relancer la machine. Mais on sait que travailler dans la victoire est beaucoup plus simple. On a besoin d’un match référence à la maison contre l’USAP, ça fait un bout de temps qu’on n’a pas fait un gros match chez nous. Le dernier qu’on avait réussi à Jean-Bouin était contre Toulouse (le 3 décembre). On sait qu’il faut montrer qu’on n’est pas premier pour rien, surtout à la maison.
Il évoque le paradoxe : le Stade-Français est leader en ayant la 12ème attaque du Top 14. Extrait:
On se dit aujourd’hui que beaucoup d’équipes se basent sur la défense. On sait qu’on a les joueurs pour faire des gros matches défensifs et qu’on a un axe de progression sur l’attaque. On est 12e aujourd’hui, mais on espère terminer la saison dans les six premiers en termes d’attaque.
Nos coaches veulent qu’on soit l’équipe la plus fit (en forme physique) du Top 14. Celle qui court le plus, qui peut le plus répéter les efforts. La défense demande beaucoup physiquement mais on est prêts. Notre ADN se base maintenant sur la défense. Quand je suis arrivé au Stade Français, je n’avais pas le même physique qu’aujourd’hui, j’ai perdu pas mal de poids, comme beaucoup de mecs, ça se ressent aujourd’hui. Entre la 60e et la 80e minute, on peut renverser n’importe quelle équipe, je pense. Les efforts qui ont été fournis en prépa physique se payent.
Pour conclure, il évoque la particularité du Stade-Français : un club où il se passe toujours des affaires extra-sportives. Extrait:
C’est la force du Stade Français, c’est un club à part, ça ne se passe jamais exactement comme on veut. Mais les problèmes qu’on a eus nous renforcent, je pense, le groupe. Ça s’est ressenti sur nos deux derniers matches à l’extérieur, à Bordeaux et Oyonnax. Il reste une deuxième partie de saison, on va voir si ça continue à payer.
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