Quand il est arrivé sur son nuage blanc
Le peuple toulonnais dans un joyeux élan
L’accueillit il est vrai comme un roi, un prophète,
Il venait à Mayol, quel cadeau, quelle fête !
Tana en rouge et noir, chez nous, dans ce repaire
Berceau de la légende qui fît chanter nos pères,
Et on pouvait penser que tel un divin mage,
Par la notoriété qui lui faisait image
Que l’homme était fier et haut sur ses crampons.
Il fut un timide géant, un tranquille champion
Qui à chaque moment par sa façon, son geste,
Apporta cet exemple qui sans faille nous reste.
Cette humilité issue des valeurs les plus sûres,
Cette douce noblesse sous la plus rude armure
Ont couvert le pays de Besagne au Faron,
De la lointaine Crau aux plages du Mourillon,
D’un voile protecteur qui aida notre histoire
A retrouver son rang, son honneur et sa gloire.
Merci pour tant de choses pourtant bien éphémères,
Un jour premières pages du grand Bicentenaire.
A bientôt Umaga tu reviendras sûrement,
Et maintenant il part sur son nuage blanc …