Le pilier droit du Rugby Club Toulonnais, Emerick Setiano a disputé la Coupe du monde au Japon avec le XV de France.

Mais ce-dernier n’a pas été retenu par le sélectionneur Fabien Galthié pour participer au Tournoi des Six-Nations version 2020.

Interrogé à ce sujet via Rugbyrama, le pilier Varois a indiqué avoir vu l’entraîneur des avants des Bleus : Willliam Servat.

Il comprend complètement la décision du staff de l’équipe de France de ne pas l’avoir retenu pour les Six-Nations. Extrait:

« J’avais vu William Servat lorsqu’il était venu faire les entretiens à Toulon, et il avait été très clair avec moi : le staff appliquerait la politique de l’homme en forme. Et vous voulez que je sois sincère ? J’aurais pris la même décision que le staff me concernant. J’avais forcément envie d’être retenu, mais je n’étais pas numéro 1 en club. Tu ne peux pas prétendre à être pris en équipe de France si tu es irrégulier ! Ce serait trop facile et injuste. Puis la concurrence est forte. Quand tu vois Haouas, c’est normal qu’il soit à cette place aujourd’hui, il est tout simplement énorme. »

Il avoue avoir lâché à l’issue du Mondial et avoir perdu du terrain par rapport à la concurence. Mais il espère bien revenir à son plus haut niveau très prochainement. Extrait:

« Je sors de la Coupe du monde en me disant que je dois garder cette place dans les trois, et… non, je ne l’accroche pas. Tu vois que tu te fais griller la priorité et ça pique, évidemment. Mais ce n’est pas grave. J’ai 23 ans, encore tant de choses à apprendre et ça me challenge. Ce serait chiant si tout était facile (sourire). J’y vois une forme de challenge vis-à-vis de moi-même. La première étape c’est d’aller chercher Beka en club. La sélection… on verra plus tard ! »

Désormais, Emerick Setiano se sont mieux et note un regain de forme. Il précise qu’à Toulon, les joueurs sont obligés de hausser leur niveau de jeu sans quoi, ils n’apporteraient rien à l’équipe. Extrait:

« C’est clair qu’on peut noter un regain de forme ! Je pense que le déclic est venu d’une prise de conscience collective. Après le match contre Brive, nous n’avions pas mis les ingrédients envisagés et le groupe a été vexé. Nous avons été pris sur les impacts et je vous assure qu’il n’y a rien de plus agaçant pour un avant. Alors nous nous sommes réunis. J’ai écouté les remarques faites à l’ensemble du groupe pour m’en servir personnellement. J’ai surfé sur cette prise de conscience collective. D’autant que quand tu vois les mecs qui composent l’effectif, tu as envie d’être au niveau. Tu ne peux pas te regarder dans le miroir si tu n’arrives pas à leur apporter quelque chose. »