Le troisième ligne Raphaël Lakafia est arrivé au Rugby Club Toulonnais en 2017 en provenance du Stade-Français Paris.

Lors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe, l’ancien joueur Parisien a expliqué pourquoi il a décidé de quitter la capitale pour rejoindre les bords de la Rade. Extrait:

« Très honnêtement, j’ai refusé deux fois de venir à Toulon : juste après la Coupe du monde 2011 et au moment de m’engager avec le Stade Français (en 2014). Je ne me sentais pas prêt pour venir à Toulon. Il faut être un joueur aguerri, sûr de ses forces, avoir une certaine expérience, par rapport au climat électrique qu’il y a ici, aux attentes. Il suffit que ça commence mal, derrière il faut se relever… Lorsque l’occasion s’est présentée une dernière fois, je me suis dit : “C’est maintenant ou jamais“. Je me sentais prêt, sûr de moi. Si je n’avais pas signé au RCT, je l’aurais regretté : “Tu n’as jamais osé y aller pour voir ce que ça donne“. Ç’a été un choix de carrière important à ce moment de ma vie. Je me suis donné les moyens d’arriver en forme à Toulon, Fabien Galthié et Fabrice Landreau m’ont fait confiance assez rapidement. Je joue encore beaucoup cette saison. Je me régale. »

Le désormais Varois explique ne pas du tout regretter son choix. Il se sent bien à Toulon et apprécie le fort engouement qui y règne. Extrait:

« Je ne regrette absolument pas d’être venu, au contraire. Ici, on vit une carrière à 2000 à l’heure, il n’y a jamais de train-train. C’est tout le temps explosif mais, au final, ce sont aussi ces moments dont on se souvient dans une carrière, pas simplement quand tout roule. Ici, les gens sont vraiment passionnés. Ils te le font sentir, parfois en bien ; parfois, c’est moins cool (sourire)… Mais, au moins, tu sens qu’il y a quelque chose derrière toi, que tu fais plaisir à beaucoup de monde quand tu fais un bon match. A Toulon, les gens te le rendent au centuple. Et puis le choix de cette ville, cette région, est aussi familial. Ma femme, journaliste à Paris (Lesly Boitrelle), va arrêter son émission de foot sur RMC sport d’ici janvier. Sincèrement, je la remercie de sacrifier ses rêves pour les miens. On s’est connu sur une interview et, depuis, on a eu un bébé… (grand sourire). Leone a 8 mois, vient à tous les matches à Mayol depuis qu’il est né. »