Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni s’est longuement confié via Sud-Ouest.

Ce-dernier a notamment évoqué le bon début de saison effectué par le XV de la Rade.

Selon lui, c’est le travail qui paye enfin. Extrait:

J’ai toujours pensé que le travail payait. C’est le cas. Tout n’est pas parfait, loin de là, mais je ressens de bien meilleures choses qu’il y a deux ans.

Le RCT reste actuellement sur une très belle série de six victoires consécutives, toutes compétitions confondues.

Pierre Mignoni se veut très prudent. Extrait:

Je me méfie toujours des séries. Bien sûr, c’est mieux si elle peut durer le plus longtemps possible. Mais ce qui est important, c’est d’abord la consistance dans ce qu’on fait. Dans les résultats, évidemment, mais aussi dans les efforts. C’est ce qui est dur dans le Top 14, qui plus est lorsqu’on joue les deux compétitions. Bordeaux est confronté à cela aussi : il faut un effectif, de la consistance et progresser. Nous étions un peu en retard, nous sommes désormais en progrès.

Il l’affirme : le RCT ne cesse de progresser. Extrait:

Il y avait déjà eu du progrès l’an dernier, puisqu’on s’était qualifié (NDLR, pour un barrage perdu à domicile face à La Rochelle, 29-34) : ce n’était plus arrivé au club depuis six ans. Pourquoi ? Je reviens une fois encore au travail. Les joueurs ont été plus sérieux physiquement, mais aussi dans notre rugby. On est sur le bon chemin, il faut continuer.

Il rappelle qu’à Toulon, tout va toujours très vite, dan un sens comme dans l’autre. Extrait:

Tout va vite, encore plus chez nous (rires). Il faut garder les pieds sur terre et, surtout, le plaisir de faire des efforts dans le dur. Comptez sur moi pour qu’on ne s’endorme pas.

Dans la foulée, Pierre Mignoni est revenu sur le grosse claque encaissée contre Toulouse, sur le score de 57 à 5. Extrait:

On était dans une période de gros travail physique. On ne voulait pas rater notre entame de la Coupe d’Europe (avec un déplacement au Cap, face aux Stormers, soldée par une victoire 24-14) : on était un peu dans le dur, mais on l’a assumé parce qu’on savait que ça paierait par la suite.

Même dans la défaite contre Toulouse, par exemple, j’ai trouvé les mecs solidaires. Même si notre rugby n’est pas encore parfait, loin de là, on peut s’appuyer là-dessus. Ce n’est pas pour ça qu’on gagnera tous nos matchs. Mais lorsqu’on a cette qualité, tu t’accroches, tu pioches dans la résilience. Et ça, c’est intéressant. Je ressens un groupe beaucoup plus connecté. C’est un bon signal, même si c’est forcément lié aux résultats.