Les vérités de Peyo Muscarditz sur son départ soudain de Bayonne : Il n’a pas apprécié la méthode utilisée !

Les vérités de Peyo Muscarditz sur son départ soudain de Bayonne : Il n’a pas apprécié la méthode utilisée !

Le lundi 18 mars 2024 à 10:56 par David Demri

5 Commentaires

Publicité

Le trois-quarts centre de l’Aviron Bayonnais Peyo Muscarditz a récemment appris qu’il n’allait pas être conservé par ses dirigeants à la fin de la saison actuelle.

En fin de contrat avec Bayonne au mois de juin prochain, le joueur allait donc devoir se trouver un nouveau challenge sportif pour les saisons à venir.

Finalement, le joueur Basque a décidé de quitter Bayonne avant le terme de son contrat.

En effet, ce-dernier s’est engagé avec effet immédiat en faveur du SU Agen, en Pro D2.

Après 13 saisons passées à Bayonne donc, Peyo Muscarditz quitte son club de coeur soudainement.

Lors d’un entretien accordé au journal Sud-Ouest, il a expliqué son départ précipité. Extrait:

Mon départ a été réfléchi, j’y vais en toute tranquillité et du bon pied. Je suis assez excité à l’idée de découvrir cette nouveauté et j’ai hâte de me relancer sur un nouveau challenge. J’ai aussi discuté et rencontré Béziers mais les choses sont allées plus vite avec Agen.

Il explique sa décision de quitter Bayonne avant la fin de son contrat. Extrait:

Je n’avais pas envisagé cette option mais l’envie de retrouver le terrain m’a poussé à dire oui. Je n’avais plus envie non plus de connaître la frustration vécue ces derniers temps avec l’Aviron. C’était aussi une bonne opportunité de vivre ce qu’il y a à vivre sur les prochaines semaines avec Agen et d’être complètement intégré pour la saison prochaine.

Il affirme avoir vécu une période très délicate avec cette histoire de prolongation jamais signée. Extrait:

Il y avait du stress parce que je savais que la date arrivait (le club avait jusqu’au 31 janvier dernier pour activer ou dénoncer la clause de l’année optionnelle NDLR). Nous avions eu des discussions tôt dans la saison sur une potentielle prolongation mais ça a commencé à traîner, je n’avais pas de nouvelles claires. Grégory Patat venait me voir en me disant qu’il n’avait pas la réponse. Moi étant blessé (aux côtes sur le match au Munster début décembre), je n’avais pas la maîtrise des choses, lui non plus. Toute cette période où on m’a laissé espérer ou de côté n’a pas été facile.

Peyo Muscarditz a finalement reçu un courrier recommandé lui annonçant qu’il ne serait pas conservé. Il avoue avoir été très déçu par la forme. Il aurait préféré avoir une discussion avec les dirigeants plutôt que de recevoir un simple courrier. Extrait:

J’ai été déçu par la forme. On sait que ça existe mais j’ai peut-être été un peu naïf sur cet aspect. Ça fait partie du milieu du rugby mais j’ai l’impression que c’est aussi dans le monde de l’emploi en général. Sauf que nous, il y a cette dimension émotionnelle. Rejoindre l’Aviron, ça avait été comme un coup de foudre, je me sentais intégré et je ressentais un fort sentiment d’appartenance à ce club. Mais quand ça tangue, ça vous file entre les doigts et c’est comme si on vous arrachait quelque chose.

J’ai quand même été convoqué par le président qui m’a dit qu’il était désolé de la forme mais qu’il assumait la décision. Il aurait aimé me faire une proposition de contrat mais il estimait que le niveau était peut-être, pour lui, pas assez bon. Je n’avais aucun problème avec cette décision, le club doit faire des choix pour avancer, je n’en veux à personne. J’aurais aimé que les choses soient plus claires plus tôt.

Il espère que les supporters Bayonnais garderont une bonne image de lui. Extrait:

D’avoir été quelqu’un de respectueux, droit et honnête. Résilient aussi et entier. J’ai tout donné pour ce club sur le terrain mais aussi à côté avec mes partenaires.

Publicité

5 Commentaires