Les vérités de Noah Lolesio sur sa signature au RC Toulon !
Les vérités de Noah Lolesio sur sa signature au RC Toulon !
Le mercredi 2 août 2023 à 23:11 par David Demri
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L’ouvreur international Australien Noah Lolesio a signé au Rugby Club Toulonnais en tant que joker Coupe du monde.
Interrogé via Var-matin, ce-dernier explique être très heureux de quitter temporairement Canberra pour rejoindre Toulon. Extrait:
« Disons que je suis passé de – 5 le matin, à 40 degrés lors de ma première séance (rires). L’avantage, c’est que mon bronzage est déjà plus que correct. L’inconvénient c’est qu’on transpire pas mal (rires). Non, je me suis adapté, et c’est parfait. »
Pour la première fois de sa carrière, il quitte son club de toujours : les Brumbies. Extrait:
« C’est un peu étrange, car je connaissais tout le fonctionnement de mon club, et je me retrouve d’un coup sans filet. C’est beaucoup de changements, tant sûr qu’en dehors du terrain. Bon, la barrière principale sera la langue. Mais le rugby est un langage universel, et j’ai déjà compris pas mal de termes depuis mon arrivée.
J’ai l’impression d’être à mon premier jour d’école (rires). Je rencontre chaque personne pour la première fois, et je ne suis pas aidé par le fait que je ne suis pas bon pour me rappeler des prénoms (rires). J’ai pris quelques jours pour comprendre l’organisation, les plannings, les joueurs, les coachs, la façon de travailler. C’est nouveau, et oui je n’avais jamais connu cela par le passé, alors je ne savais pas trop à quoi m’attendre en quittant Canberra, mais c’est ce que je venais chercher en signant à Toulon. »
Il explique pourquoi il a tout de suite accepté l’offre du Rugby Club Toulonnais. Extrait:
« Je voulais découvrir une nouvelle façon de percevoir le rugby et la vie. Bon, la plus grosse difficulté en ce qui me concerne, c’est de conduire à droite (rires). La première fois que j’ai conduit, j’ai failli crasher ma voiture, je me suis fait bien peur, mais ça fait partie de l’expérience (rires). »
Dans l’avion pour Toulon, il était très excité et pressé d’arriver au RCT. Extrait:
« L’excitation! J’étais hyper pressé d’arriver, de découvrir. Venir à Toulon est une opportunité incroyable d’apprendre dans un club prestigieux. Je ne tenais pas en place dans l’avion, je voulais me téléporter à Toulon (rires). »
Il explique dans la foulée comment ont débuté les contacts avec le Rugby Club Toulonnais. Extrait:
« Quand j’ai su que je ne serai pas retenu dans le squad des Wallabies pour la Coupe du monde, et alors que la saison de Super Rugby venait de se terminer, je ne voulais pas rester à ruminer à Canberra pendant le Mondial… Je l’ai dit à mon agent. J’étais en vacances chez mes parents, à Gold Coast, quand il m’a appelé pour me dire que Toulon était intéressé. J’ai répondu: « Tu peux donner mon accord sans hésiter. » Une semaine plus tard, il a organisé une visio avec Laurent Emmanuelli, qui m’a expliqué ce que le club attendait de moi, et j’ai sauté dans l’avion. »
Selon lui, le RCT est le club le plus connu dans le monde. Extrait:
« Le RCT est le club de rugby le plus connu à travers le monde. On entend beaucoup parler de Toulon en Australie. Pour son histoire, pour les joueurs qui y sont passés, comme Jonny Wilkinson, Sonny Bill Williams mais évidemment Drew Mitchell et Matt Giteau. Puis surtout, on entend que le rugby est une religion dans cette « petite » ville. Donc je me suis dit que c’était une expérience à ne pas manquer. »
Une chose est sûre : dès la fin de son contrat de joker Coupe du monde, il retournera chez les Brumbies. Extrait:
« Il me reste un an de contrat avec les Brumbies, il a donc été convenu que je rentrerai après la Coupe du monde. »
Il dévoile ses objectifs avec Toulon. Extrait:
« D’abord, je veux aider le RCT à réussir son début de saison. Mais sur un plan plus personnel, je vois cette venue à Toulon comme l’occasion de me découvrir, de voir ce que pourrait être ma vie loin de mon confort et de tout ce que j’ai pour l’instant toujours connu. Afin, par exemple, d’expérimenter ce que pourrait être la suite de ma carrière si je devais ne pas prolonger au terme de mon contrat avec les Brumbies. Je ne sais pas ce qu’il se passera une fois mon contrat terminé [en 2024]. Ni ce que l’on me proposera, en Australie ou en Europe. Alors je veux profiter de ce court contrat pour faire une bonne impression à mes coéquipiers, aux supporters, au staff… »
S’il restera au total à Toulon pendant cinq mois, en revanche, il devrait jouer seulement trois matches avec Toulon. Extrait:
« Vous dites trois matchs, mais je vois davantage cela comme une expérience qui va durer tout au long de la deuxième moitié de l’année. Je suis ici pour cinq mois. Je veux jouer, apprendre, progresser, en découvrir plus sur moi. Si on m’avait dit au début de l’année que je serai à cette heure dans un club français, j’aurais probablement rigolé. Donc on ne peut pas tout prévoir, et je veux prendre le meilleur des prochains mois, rencontrer des gens, une culture, m’éclater sur le terrain… »
Selon lui, il ne sera probablement pas appelé par Eddie Jones pour la Coupe du monde. Extrait:
« Je n’y ai pas pensé pour être honnête. Mais oui, pour l’instant je suis à Toulon, j’ai signé un contrat de joker Coupe du monde, et je ne crois pas qu’Eddie Jones fera appel à moi. Donc je suis concentré à 100% sur Mayol, sur ma préparation, sur le plan de jeu du RCT et sur cette belle aventure.
Eddie est arrivé en janvier. Et nous avons eu un échange sincère à l’annonce du squad. Il m’a expliqué qu’il voulait que je progresse dans mon appréhension du jeu d’attaque. Dans le même temps, Carter Gordon a affiché une super forme, fait de bonnes choses et j’ai accepté sa décision à 100%, même si j’étais déçu. Alors j’ai essayé de voir le verre à moitié plein, et de me dire que c’est cette déception me permet aujourd’hui de porter le maillot de Toulon. Les choses arrivent toujours pour une raison, c’est quelque chose en laquelle je crois beaucoup, et me voilà désormais ici. »
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