Les vérités de Matthieu Jalibert sur ses forfaits contre les Saracens et les Harlequins !
Les vérités de Matthieu Jalibert sur ses forfaits contre les Saracens et les Harlequins !
Le samedi 20 avril 2024 à 14:02 par David Demri
0 Commentaire
Publicité
L’ouvreur international Français Matthieu Jalibert a manqué les deux matches de Champions Cup de l’Union Bordeaux-Bègles.
Touché à un genou, le joueur de l’UBB a raté le huitième de finale contre les Saracens et le quart de finale perdu contre les Harlequins.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier est revenu sur son forfait.
Il rappelle s’être blessé avec l’équipe de France.
Il ne se sentait pas à 100% pour reprendre la compétition. Extrait:
Je me suis blessé avec l’équipe de France (Ndlr, lors du Tournoi contre l’Italie) : j’avais tiré un peu sur le genou. On pensait que c’était possible que je rejoue contre Toulouse : j’ai fait ce match, mais j’ai tiré à nouveau un peu dessus.
On ne voulait pas répéter les erreurs du passé, on a donc pris le temps que ça se soigne. Ces dernières semaines, je n’étais pas à 100 %. Je sentais encore quelques petites gênes : avec l’avis du médecin et du staff, on a décidé de ne pas prendre de risque vu les échéances qui arrivent. On a été précautionneux pour éviter d’aggraver tout ça.
Il avoue avoir été très frustré de ne pas pouvoir jouer. Extrait:
Avec la frustration de ne pas jouer. Ce sont des matchs qu’on a tous envie de jouer. Mais parfois, on a tendance à vouloir revenir un peu trop vite. J’ai appris par le passé que ce n’était pas la bonne solution : j’avais envie d’être là pour aider mes coéquipiers, on a pris la bonne décision.
Les blessures ne sont jamais des moments faciles. Ces dernières années, j’ai quand même l’habitude de les gérer malheureusement. Je prends beaucoup plus de recul par rapport à la situation.
Durant son indisponibilité, il s’est beaucoup investi auprès du groupe. Extrait:
Yannick Bru m’avait demandé d’être présent, c’est quelque chose que j’aime bien faire quand je ne peux pas jouer. Si ça peut représenter ne serait-ce qu’un pourcent pour amener de la confiance aux mecs, je me dois de le faire.
Il se penche désormais sur le Top 14. Extrait:
Chaque compétition est importante. On avait coché la Champions Cup, malheureusement, on n’a pas été capable d’atteindre notre premier objectif qui était la demi-finale : l’avantage du haut niveau, c’est qu’on peut se rattraper la semaine d’après. Le Top 14 est très important, c’est un objectif aussi.
Il a fallu quand même se dire les choses : les Harlequins, c’est un échec. Il faut le digérer et l’analyser. Ce sont des choses qui resteront entre nous, mais je pense qu’il était important de clarifier les choses et de se dire les vérités pour repartir de l’avant.
Il explique ce qu’il manque à l’UBB. Extrait:
On est capable de faire des grandes performances, mais on manque de constance d’un week-end à l’autre. On a été en difficulté en conquête, sur nos lancements, sur le jeu au sol, en défense. Or on voit bien qu’on paie très cher ces petits détails sur les matchs de phases finales.
Ce sont des petites piqûres de rappel qui démontrent que notre équipe ne peut pas jouer à – 10 ou – 20 %. On doit être au top chaque week-end. On est conscient de notre potentiel. Mais si on se relâche, on peut avoir des grandes déconvenues.
Il a ensuite parlé de son retour à la compétition avec Damian Penaud. Extrait:
L’équipe a été capable de gagner sans nous, il ne faut pas se mettre trop de pression. En tant que leader de jeu, j’essaierais de le contrôler le mieux possible, d’être clair avec mes avants et mes trois-quarts pour avoir un jeu fluide.
Publicité
0 Commentaire